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Informations
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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
TRONCHET, c'est dans le contrat de mariage entre Gédéon des Mazis et Anne de Rochechouart passé devant Pierre Jutet, notaire a Etampes, le 2 août 1613, que l'on trouve la première mention explicite du Tronchet. Le futur époux y est en effet désigné comme "ecuyer sieur du Tronchay et de Saint-Mard en partie, enseigne des gardes du corps du Roi". Son père était "Claude Desmazis, vivant ecuyer, sieur de Briéres les Scellés", sa mère Catherine Sanguin. On y apprend surtout qu'un bâtiment existe à cette époque : le contrat est établi "suivant la coutume du bailliage d'Estampes au de là duquel est la principale demeure dudict sieur futur époux", sans autre précision. Par ailleurs, dans les archives de la famille des Mazis, Catherine Sanguin, seconde femme de Claude des Mazis, est qualifiée de "dame du Tronchet" dans son contrat de mariage du 1er janvier 1565. Aucune source n'a permis de vérifier cette information concernant la fille de Claude Sanguin, chevalier sire de Meudon et d'Etiennette de Martines. Toutefois, une clause du contrat de 1613 fait allusion à d'éventuels projets de construction, mais la encore, il n'a pas été possible d'en tirer des conclusions quant au bâtiment actuel. Aucun inventaire après décès qui aurait fait état d'une activité constructrice de Gédéon des Mazis n'a été retrouvé. En 1652, le fils aîné de Gédéon des Mazis, Henri, chevalier de L'ordre de Saint-Michel, seigneur du Tronchet, épouse Marie Tiraqueau. Leur fils aîné Alexandre, né en 1654, capitaine-major du régiment de Besons cavalerie, meurt sans héritiers en 1710, et c'est sa soeur, Anne-Charlotte Henriette Desmazis qui devient alors Dame du Tronchet.
Architecture
TRONCHET, en 1688, elle avait épousé Guy-Victor de Vigny, chevalier seigneur d'Emerville, capitaine au régiment d'Orléans infanterie, receveur de la ville de Paris. Claude-Henry de Vigny, fils de Guy-Victor transmit le domaine a l'aîné de ses douze enfants, Claude-Louis-Victor, a l'occasion de son mariage avec Mme de Montlivault, en 1766. Lors de la liquidation et du partage du patrimoine du citoyen Claude-Louis-Victor de Vigny, capitaine exempt des cent suisses de la garde du Roi, le 28 messidor an VI (16 juillet 1798 ), le domaine est décrit comme suit : "la maison du Tronchet consistant en un corps de logis occupé par le déclarant, cour, basse-cour, clos de murs et fossés. Le "dépouillement de l'inventaire fait après le décès de M. Glaude-Louis-Victor de Vigny par M. Vénard notaire a Etampes en date du 14 janvier 1808" mentionne "seize pièces qui sont états de dépenses, notes mémoires, devis, marchés et quittances des sommes payées par M. de Vigny en l'année 1780 pour édifier et construire le bâtiment en aile de l'ancien chateau du Tronchet appelé le bâtiment neuf, et un relevé général de toutes les dites sommes. Il convient à ajouter à cette somme celle payée par N. de Vigny en l'année 1776 pour construction de l'escalier du chateau du Tronchet et de la lanterne qui l'éclaire. Total de ce que M. de Vigny a payé pour améliorations et augmentation du chateau du Tronchet, de M. Claude-Louis-Victor de Vigny, décédé le 25 décembre 1807. "Le domaine et terre du Tronchet consistant en un château et maison d'habitation, parc enclos, fermes, terres labourables, bois, maisons, prés, aunoies et autres héritages. Éléments protégés MH : les façades et les toitures du manoir et des communs sauf les parties modernes, le pigeonnier, le mur d'enceinte : inscription par arrêté du 27 août 1975.
Les habitants
Famille des Mazis"
Divers
Chalo st-Mars château de Tronchet GPS : 48° 26' 15" Nord, 2° 03' 14" Est
Liens