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Informations
Code Département
Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
TOURAILLES, le premier logis est édifié au XIIe siècle par Guillaume des Tourailles, seigneur du lieu. Le fief entre dans la famille Turgot, par mariage, en 1445. Le château est reconstruit à différentes époques sur le même emplacement et subit de nombreuses transformations jusqu’au XVIe siècle. Un aveu de 1734 nous apprend que "les maisons dudit manoir consistent en salles, un gros pavillon, deux autres pavillons faisant les deux carrés de la cour, dans l’un desquels il y a une chapelle. Deux jets d’eau d’une belle hauteur existent dans la cour dudit manoir, close tout autour de murs et de douves. Sur lesquelles douves il y a trois pont-levis, l’un du côté de l’avenue, qui est le grand pont pour sortir le carrosse. L’autre du côté de la prairie ; le troisième pour l’entrée du jardin et fruitier du manoir, partagé de plusieurs allées, un grand berceau et des salles vertes au bout d’iceluy, qui servait de promenades et à côté il y a aussi une maison qui sert ordinairement d’orangerie, et le tout entouré de douves et fossés. Il y a dans le parc une grande maison servant de manège à dresser les chevaux. En mars 1943, le château et son parc sont inscrits parmi les sites dont la conservation présente un intérêt général. Le rapport d’inspection établi pour cette protection nous décrit l’endroit un vaste parc planté de sapins, de marronniers et d’ormes atteignent de grandes hauteurs, des ponts sur les douves, un grand bassin semi circulaire dans l’axe du bâtiment principal, concourent à la beauté de l’ensemble.
Architecture
LES TOURAILLES, s’élève sur le plateau qui s’incline vers le vallon du bourg. Il domine les coteaux boisés de Sainte-Honorine, de Crasménil, et la Rouvre, rivière tortueuse, semée d’îlots où tournaient autrefois les moulins. Peu après l’église et le cimetière, Au centre de la prairie bordée de lisses, l’élégante construction se dresse. Le logis principal, de grès aux chaînages de granit, présente une façade XIXe siècle. La composition, très symétrique, s’organise de part et d’autre d’un pavillon-tour central où un escalier en fer à cheval conduit vers l’entrée. L’étage noble, sur entresol, est surmonté de combles à la Mansart couverts d’ardoises et animés de hautes lucarnes. Deux pavillons carrés identiques encadrent le château. Bâtis en granit, ils sont accolés de tours rondes et coiffés de hautes toitures en ardoises. Ils marquent les angles de la cour d’honneur bordée de douves. A l’ouest, des bornes en granit et des chênes précèdent la longue allée d’entrée sablée, longée de bandes engazonnées et de lisses. Elle conduit à un petit pont sur les douves, clos d’un très beau portail de ferronnerie. Le vaste parc de 1943, planté de sapins, d’ormes, de marronniers n’existe plus. Aujourd’hui la vue est dégagée et permet d’admirer le bel ordonnancement des bâtiments. La façade nord du logis présente des éléments d’architecture plus anciens. Les vieux communs, couverts de tuiles, sont reliés au château par une galerie. L’ancien manège, clos de murs, s’élève toujours parmi les vieux fruitiers. Seule la partie Est conserve quelques plantations de l’ancien parc d’agrément. Sapins, chênes et hêtres dissimulent le château aux regards depuis la route en contrebas. Les fossés-douves de l’ancienne forteresse y sont enfouis sous la végétation qui y pousse librement.
Les habitants
Famille Turgot "
Divers
Tourailles gps 48° 45' 21" nord, 0° 24' 04" ouest
Liens