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Informations
Code Département
Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
Trois châteaux à St-Symphorien celui de Lens, de Crespe et de St-Symphorien. LENS, le fief de Lens est connu depuis le XIIIe siècle. En 1244, il était tenu par Geoffroy de Beauchamp. Au début du XVIIIe siècle, la terre appartenait à Charles Augustin de Beynac, qui en était encore propriétaire en 1744. A la veille de la Révolution, la propriété était entre les mains de Pierre Le Roux, lequel décéda en 1781. Le domaine devint ensuite propriété de Pharamond de la Porte, d'une famille originaire du Périgord. Le château actuel remonte au milieu du XVIIIe siècle. On y accède par une allée rectiligne plantée de marronniers. Une perspective a été aménagée au sud et au nord où elle délimite d'un côté une charmille et de l'autre un parc à l'anglaise. C'est un vaste édifice, de plan rectangulaire, portant sur chaque façade un fronton triangulaire. Elle est couverte d'une toiture à la Mansart et pourvue de larges baies. Le bâtiment est muni à chaque angle d'un pavillon carré, mais qui n'est toutefois pas accolé à l'édifice. ST-SYMPHORIEN, la commune peut s’enorgueillir d’avoir vu naître l’ancêtre de Lyndon Baines Johnson, 36è président des Etats-Unis : Pierre-François Creuzé, né en 1693, huguenot persécuté, émigré en Angleterre, puis aux Amériques. Amédée de La Porte, maire de St-Symphorien et propriétaire du château de Lens, est, au XIXe siècle., chef de cabinet du ministre des Travaux Publics, puis sous-secrétaire d’état à la Marine. Son fils Henri embrasse aussi une carrière émérite en tant que ministre de l’instruction publique, secrétaire perpétuel de l’Académie Française et l’un des acteurs politiques majeurs des Deux-Sèvres.
Architecture
CRESPE, eut comme premier seigneur connu Isaac de Crin ays qui avait épousé Louise Giraudeau en 1620. Il est mentionné en 1635 lors de la convocation de ia noblesse de la baronnie de Frontenay en vue de la nomination d'un censeur dans le balliage de Saint-Jean-d'Angély. Le fief passa ensuite aux Chaubier. Au début du XVIIIe siecle, il était aux Beynac puis un demi-siècle plus tard à Pierre Le Roux, seigneur de Crespé, Lens et Galardon. Son fils René Louis lui succédera à la veille de la Révolution. Le château actuel de Crespé qui abrite aujourd'hui un club de tennis, ne présente pas un grand intérêt architectural. En revanche, les dépendances présentent une curieuse façade plantée d'ossements sur cinq rangées faisant saillie de quelques centimètres entre les pierres. ST-SYMPHORIEN, la propriété du XVIIIe siècle, réaménagée au XIXe siècle, se présente comme une grosse maison bourgeoise simplement agrémentée de deux tours d'angle. L'intérêt principal de cet édifice est la présence de papiers peints panoramiques en camaïeu ou polychromes réalisés dans les années 1815. Dans la pièce nord, ils représentent des vues de Venise, imprimées en grisaille ou en camaïeu vert dans la pièce sud, papier peint à la main suite à une commande, c'est une pièce unique sans motif répétitif qui représente des paysages alpestres.
Les habitants
Lens; Charles Augustin de Beynac, Crespe; famille des Chaubier, St-Symphorien, Amédée de La Porte, "
Divers
St-Symphorien : 46° 15' 50,2" Nord, 0° 29' 30,38" Ouest Chat de lens grav 2
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