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Code Département
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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
Saint-SORNIN, le logis de la Borderie (ou « château de Saint-Sornin », la maison de la Frenaudière (propriété privée) ;le logis de la Garenne , et sa fuie, de la famille de Laroque Latour. ST-SORNIN Le 15 février 1561 Claude Millon, écuyer, seigneur du Fief-Millon et de Saint-Sornin, rendait aveu à Tanneguy du Bouchet, baron du Poiroux, qui paraît avoir été le terrible huguenot célèbre dans les guerres de religion sous le nom de Saint-Cyr, et avoir, en 1564, fait subir de graves mutilations à l'église de Saint-Sornin. Cet aveu était fait de "son hôtel et seigneurie de Saint-Sornin", dont dépendaient notamment trois métairies sises en la paroisse, et appelées la Maison-Neuve, La Blanchardière et la Frairie. En 1585, Saint-Sornin passa aux du Bouchet eux-mêmes, dont un, Joachim, fit, le 21 août 1604, ériger cette terre en châtellenie.Au commencement du XVIIe siècle, cette terre fut achetée par les de Saligné qui, en 1621, la vendirent à René Grassineau, seigneur des Enfrais et sénéchal des Éssarts. Un Saturnin Grassineau, étant mort le 9 août 1697, sans descendant mâle, laissa la châtellenie de Saint-Sornin à sa fille Marie-Anne, épouse de Nicolas de Gabaret, gouverneur pour le roi dans les îles françaises d'Amérique. Vers 1750, cette seigneurie passa aux Harouard du Beignon. En 1771, françois Harouard, seigneur de Saint-Sornin et de la Barre, vendue à son père par Baptiste de Castellane, céda ces terres à Mme Marie-Louise-Renée d'Espinay, veuve de Lantivy,et c'est en vue de cette vente que fut construit par un Harouard de Saint-Sornin, le château actuel, le vendeur s'étant expressement réservé dans l'acte le droit exclusif de porter sa vie durant, le nom de Saint-Sornin
Architecture
Le 15 avril 1774, Mme de Lantivy, qui n'avait pu payer le prix de son acquisition céda , les châteaux et domaines de Saint-Sornin à messire Salomon Lesvêque de Puyberneau de la Boislinière. Par suite d'alliance, les terres de La Barre et de Saint-Sornin sont depuis 1871, la propriété de M. Merveilleux-Duvigneaux, ancien premier président à la cour d'Appel de Poitiers. St-SORNIN la fuie, ses petites ouvertures étaient assez grandes pour permettre le passage des pigeons, et suffisamment petites pour éviter l'intrusion des prédateurs. La fuie de la Garenne est le témoin de notre histoire, héritière du columbarium romain, une variante de petite taille annexée à tour à une construction. Elle date, dit-on, de la Renaissance, s'est appelée en latin « fuga » puis « fua » pour prendre le nom de « fuie » Celle-ci a été préservée au fil du temps par la famille de Larocque-Latour. Alain, l'ancien exploitant de la ferme annexée au logis ne tarit pas d'éloge sur sa beauté : « C'est un petit paradis, on est bien ici» C'est lors d'une balade du côté de la Garenne qu'il sera possible de découvrir un des secrets cachés de Saint-Sornin.
Les habitants
Messire Salomon Lesvêque de Puyberneau de la Boislinière "
Divers
Saint Sornin la fuie de borderie grav 1-2 le château de Garenne grav 3- 4 et de Laroque grav -5
Liens