Retour au menu
Informations
Code Département
Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
St-MAURICE, le château de Saint-Maurice fut un fief des Pons de Saint Maurice et des Sabran Pontevès. Armand Imbert, né en 1850 et mort en 1922, fut l’un des précurseurs de la physiologie du travail en France. Il collabora avec l’administration du travail dans les années 1890–1920, avant la création du ministère du Travail. Dans ses nombreux ouvrages, dont L’étude scientifique expérimentale du travail professionnel, édité en 1907, ou Observations économiques des vies ouvrières, paru en 1911, ses articles scientifiques et ses communications auprès des publics les plus divers, Armand Imbert s’intéresse à la notion de pénibilité en usine et sera l’un des premiers à utiliser la radiographie pour les ouvriers accidentés. Son petit-fils, Lucien Imbert, est intarissable au sujet de ce grand-père qui fut aussi un grand homme à son époque. Pendant la visite de la demeure dont la construction remonte au XIIIe siècle, Lucien Imbert racontera certainement aussi quelques anecdotes arrivées pendant le tournage, en mai dernier, d’un épisode de la série télévisée « Nicolas Le Floch » et de scènes du film de Marc Valente. Le père de ma fille , avec François Berléand, durant le mois d’août.
Architecture
St-MAURICE, de la maison-forte du haut Moyen Âge, il reste le donjon carré. Le rempart, les douves et le pont-levis ont disparu depuis des siècles. À la fin de la guerre de cent ans, et à l'apparition de la Renaissance, le percement de baies à meneaux humanisa la demeure. Le château de Saint-Maurice fut un fief des Pons de Saint Maurice et des Sabran Pontevès. Bâti au débouché d'un petit vallon, le château actuel se compose d'un corps de logis barlong, couronné d'un chemin de ronde sur corbeaux à trois redans, percé d'ouvertures carrées. Quelques archères cruciformes subsistent encore. A l'angle nord-ouest est soudée une tour ronde à mâchicoulis, percée d'ouvertures analogues aux précédentes, et de meurtrières avec trous d'armes à feu à la base. A l'angle sud-ouest, des traces d'arrachement de mur permettraient de supposer qu'il existait une tour analogue, disparue lors du réaménagement du château au XVIe siècle. Sur la face Est s'élève une tour carrée d'escalier, ceinturée de mâchicoulis. La porte d'entrée, accessible par un escalier, est défendue par une meurtrière. Au XVIe siècle, le château fut agrandi par l'adjonction d'un bâtiment en retour au sud, puis plus tardivement encore par un second à usage de communs au nord. Entre 1816 et 1962, de réserve de grains en séchoir à tabac, le château était ouvert à tous les vents. Mais fort heureusement, les actuels propriétaires ont manifesté un goût remarqué pour la restauration de cette demeure.
Les habitants
Famille d'Armand Imbert "
Divers
A Saint-Laurent les Bâtons; châtea de St -Maurice
Liens