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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
SAINT-MARCET, un château oublié, par quels mystères, l’un des plus grands châteaux forts du Comminges a-t-il sombré dans l’oubli. Si l’on doit à la monarchie elle-même sous Henry IV et Louis XIII d’avoir détruit les places fortes qui pouvaient être susceptible de constituer une menace sur leur autorité, si la noblesse s’entichera dès le XVIIe de ces lieux militaires qu’elle transformera en palais et résidences, si la bourgeoisie en fera de même au XIXe siècle, ceci ne répond que partiellement à la question. L’ouvrage s’articule autour du rôle majeur joué par le château sur le plan historique, sur son intérêt architectural indéniable et sur la beauté du site. Sur le plan historique, le château de Saint-Marcet fut la pierre angulaire de la diplomatie de la monarchie capétienne, qui après avoir écrasé le catharisme, s’est appuyé sur lui pour structurer sa ligne de défense militaire à l’encontre de l’Aragon au sud, de la mouvance anglo-gasconne à l’ouest mais aussi pour contenir les velléités de ses voisins, à savoir Béarn, Foix, Bigorre et Armagnac. Il fut le centre politique, administratif et militaire de la châtellenerie avant d’être transformé en prison au XVe siècle puis en locaux agricoles au XVIIIe. Enfin, clin d’œil vers ce qu’il fut du temps de sa majesté, il abritera dans ses ruines à partir de 1933 et pendant une vingtaine d’années, un proscrit qui y vivra dans le dénuement. Et l’auteur de ce livre adoptera un choix de vie qui n’est pas dénué de lien avec celui de cet homme.
Architecture
Quant à l’intérêt architectural, il est manifeste. L’ensemble forme un vaisseau symbolique dont la proue est dirigée vers Jérusalem. Les vestiges du château s’étendent sur un hectare et demi, sur une longueur de 250 mètres, cerclés de deux enceintes. La première présente un remarquable travail de maçonnerie. La seconde, de forme oblongue, est percée de deux portes principales et trois de service. La porte principale, encore visible aujourd’hui, est une tour-porte de près de sept mètres de haut qui fut probablement équipée d’un pont-levis. Le château est doté d’une tour triangulaire dont l’éperon figure cette proue. Cette forme architecturale particulièrement rare abrite en son sein une citerne de 50 m3 pour la réserve d’eau mais aussi d’une guette de 18 mètres au-dessus des fossés. A l’extrémité de la cour s’impose le donjon, tour maîtresse, qui s’élevait à l’origine à environ 24 mètres avec des murs de 2 mètres d’épaisseur.
Les habitants
Seigneurs locaux "
Divers
Vestiges de St-Marcet
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