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Informations
Code Département
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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
SAUVETAT, au début du XIIIe siècle, le nom de la Sauvetat a été donné au lieu après l'intervention du roi de France et l'implantation des Hospitaliers. En 1212, le Roi de France confisque le comté d'Auvergne et fait dresser un certain nombre de donjons "à l'imitation de celui du Louvre" pour affirmer l'autorité royale. Authezat dont La Sauvetat était une dépendance, et le château voisin de Châlus-les-Bussières sont incorporés dans les terres royales. Après la restitution d'une partie des seigneuries, le château de La Sauvetat se présente comme une implantation royale en concurrence avec le château de Châlus. En 1329, Odon de Montaigut (prieur des Hospitaliers d'Auvergne depuis 1312) acquiert les droits seigneuriaux et les justices sur La Sauvetat, le roi confirme cette acquisition, c'est de cette époque que datent les travaux et extensions que l'on remarque dans le château, reprise du donjon cylindrique et construction de nouveaux logis. En 1341, un accord avec Robert Dauphin, seigneur de Combronde et de Châlus raffermit les contours de la seigneurie. En 1343 les droits des Hospitaliers sont une nouvelle fois confirmés. En 1373 il existe à La Sauvetat un "bon et grand fort" à cette date une enquête signale un donjon dont la construction est en cours et qui est un des plus beaux et des plus puissants donjons d'Auvergne. En 1567 la seigneurie est acquise par le baron Antoine II de Sariant. En 1586, à la mort d'Antoine II de Sariant, la seigneurie de La Sauvetat passe à sa fille Claudia mariée depuis 1557 avec Jacques d'Oradour.
Architecture
Château-fort construit du XIIe au XIIIe siècles, commanderie des Hospitaliers du XIVe siècle, situé à côté de l'église. Donjon cylindrique en grande partie du XIIIe siècle, de 9.60 m de diamètre, et haut de 24 m, au mur épais d'environ 2,20 m à la base avec une partie haute surélevée au XIVe siècle. Il est divisé en 4 niveaux voûtés l'accès est au 3e niveau: la communication avec les étages supérieurs, plus tardifs, se fait par un escalier épargné dans l'épaisseur du mur. Les armoiries de Odon de Montaigut, acquéreur de la seigneurie en 1329, sont visibles, en remploi, au-dessus de la porte basse et sur un bâtiment à proximité. Le logis conserve une petite fenêtre à moulure d'intrados du XIVe siècle. Il est accosté d'une tourelle cylindrique, la porte est défendue par une bretèche. Dans le donjon cylindrique, on remarque des chaines horizontales faites de pierres identiques à l'appareil de la partie basse. Cela signifie que la tour a sans doute été endommagée, en partie détruite, et les pierres rendues ainsi disponibles sont remployées lors des réfections. Un terrier de 1453 signale la "grande maison du prieur, une tour vieille du prieur et une grande tour, un logement surmontant et jouxtant le four". Au XVIe siècle, on distingue un ancien château autour de la chapelle avec une tour carrée et une commanderie dit aussi La Claustre. En 1617. le Château est "rompu et inhabitable" et ses masures sont concédées à des particuliers; de la commanderie subsiste la chapelle, la tour carrée avec un dernier niveau en colombier, le donjon cylindrique est devenu prison.
Les habitants
prieur Odon de Montaigut Baron Antoine II de Sariant "
Divers
Château de Sauvetat.
Liens