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Informations
Code Département
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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
SALERS, au XIe siècle, le pouvoir des seigneurs de Salers s'étendait sur la petite cité rassemblée autour d'un donjon, enserrée entre les paroisses de Saint-Paul et Saint-Bonnet. A partir de 1550, la notoriété de Salers grandit grâce à la récupération par la ville du bailliage des monts d'Auvergne, retiré de Crévecœur à Saint-Martin-Valmeroux, un tribunal royal qui fait s'installer de nombreuses familles aisées. C'est à cette époque que sont construites la plupart des demeures de pierre de lave qui entourent l'actuelle place Tyssandier d'Escous. La ville de Salers, essentiellement bourgeoise, va ainsi donner naissance à une noblesse administrative. En 1666, le baron François de Salers fut destitué de son titre par la Haute Cour de justice de Clermont, pour avoir fait mettre à mort un de ses ennemis sur ses terres, sans avoir eu recours aux procédures royales. Le château fut alors rasé, et les droits de la baronnie rachetés par la famille de Scorailles, qui tint cette charge jusqu'à la Révolution Française. C'est après la seconde guerre mondiale que furent entrepris les grands travaux de modernisation de la commune, alors que M. Feniès était maire. Le couvent des sœurs de la compagnie de Notre-Dame fut rasé pour permettre l'édification du collège communal. La halle de la place de la mairie fut remodelée et on y installa la statue de Ernest Tyssandier d'Escous. La place Géraud Maigne fut créée à la suite du démembrement d'un pâté de maisons qui était au milieu, et l'esplanade de Barrouze perdit sa fontaine pour permettre de moderniser l'espace.
Architecture
À partir de 1428, la ville de Salers se fortifie dans sa partie haute. Les portes du Beffroi et de la Martille faisaient partie de ce système de défense qui comportait à l'origine quatre portes, dont l'une vers le chemin des Loups. La fortification était due à la lassitude des bourgeois d'être systématiquement pillés lors des incursions des routiers anglais. Ces murailles ne servirent jamais à leur fonction première mais furent salutaires un siècle plus tard. à l'initiative du baron de Salers, Jean II, invoquant le crime de lèse-seigneurie, qu'il perdit au profit des bourgeois de Salers. Hôtel de ville, construction du XVe siècle, la maison dite du Bailliage, ayant été la propriété de la famille Sevestre, la maison de la famille Chazette de Bargues avec un balcon en pierre de lave du XVe siècle orné de sculptures. La maison du commandeur de Mossier. La maison de la Ronade, une tour de 5 étages commande cette maison du XIVe siècle, dont les fondations datent du XIIIe siècle. Bâtisse de la famille du même nom, elle est aujourd'hui visitable et Philippe Garrigue, un descendant, est l'historien du village. la Ronade du XVI-XVIIe siècles, l'hôtel consulaire du XVe siècle. la porte du Beffroi et la porte de la Martille qui sont les derniers vestiges de l'ancien rempart médiéval. Le beffroi de Salers, du XVe siècle, domine la rue commerçante du même nom, c'était l'un des quatre points d'accés de la cité. Maison Bertrandy, elle possède une tour ronde et une très jolie porte.
Les habitants
Baron François de Salers "
Divers
Salers, les portes, l'hôtel du Balliage, le beffroi, la maison de Bertrandy, La Ronade, des Templiers et une maison du XVe siècle.
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