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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
RECONFORT, à la fin de l'administration de Jeanne VI de la Magdeleine de Ragny en 1633, l'abbaye est en ruine et abandonnée. Elle fut restaurée par Angélique de Viesvres de Launay qui reprend la direction de l'établissement en 1634. La dernière abbesse, Marguerite de Seiveyrac se fit représenter. Le père Philippe Levacq, aumônier du Réconfort, fut accusé en 1793, de tenir des propos contre-révolutionnaires. Il fut condamné à mort par le Tribunal criminel de Nevers le 9 avril 1794 et il fut exécuté dans les vingt-quatre-heures sur la place Brutus de Nevers. L'abbaye est vendue à un certain Bardet qui commence à démolir l'édifice pour en vendre les matériaux. Il est stoppé par les chefs du district de Corbigny et le céde à Mr Brunier qui l'occupait en 1823. Le Baron Pierre Charles François Dupin fit l'acquisition des ruines de l'abbaye et de ses dépendances, en 1825. Il en entreprit la restauration et en fit sa résidence. On lui doit les communs, la ferme et le parc qu'il aménagea, ainsi que l'étang et l'allée d'entrée ou il fit poser la grille d'honneur du château de Brèves, et acheva la terrasse. Pendant 25 ans de 1873 à 1898, se fut son gendre le Comte Ferdinand du Hamelle de Breuil qui entreprit de gros travaux de rétablissement de la salle capitulaire, il fit restaurer les quatre façades en style Louis XIII, fit élever le porche de la chapelle et la porte d'honneur. Son petit-fils André repris le flambeau et de 1898 à 1949 fit achever la restauration des façades, refit la décoration intérieure, agrandit les communs et rétablit la salle capitulaire qu'il transforma pour en faire la chapelle actuelle. Et enfin son arrière-petit-fils le marquis de Brazais qui décéda en 1972.
Architecture
Le bâtiment principal complètement remanié comprend un corps central à un étage avec deux corps symétriques à deux étages. De nouveaux travaux furent entrepris au XVIIIe siècle avec la surélévation du bâtiment des religieuses et la construction d'une glacière dans les bois voisins. Les seuls vestiges du XIIIe siècle, sont : La salle capitulaire et la sacristie. Le gros œuvre est à plan rectangulaire à deux étages carrés en pierre calcaire, moellon et enduit. Couvrement : voûte en berceau, voûte d'ogives, voûte d'arêtes. La couverture est en ardoise sur toit à long pans en bâtière. Escaliers tournant à retours, décor de sculpture ornement végétal. En 1793, le bâtiment nommé le vieux pavillon, tenant d'une part à l'église et à la grande cour est détruit. Ainsi que le bâtiment tenant à l'église du côté du couchant.
Les habitants
Baron Pierre Charles François Dupin "
Divers
Le Vieux-Pavillon de Reconfort à Saizy
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