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Code Département
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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
PEYREBRUNE, on trouve la trace de Peyrebrune dès l'époque Carolingienne au IXe siècle de la vicomté de Petra Bruna. Au XIIIe siècle l'héritière des Peyrebrune, épouse le seigneur de Panat dont le fief s'étend alors à travers tout le Rouergue. La guerre de Cent Ans annonce une période plus trouble ; la région est cédée aux anglais et les troupes du Prince Noir, fils du Roi Edouard III, ravagent le pays, cachent un butin, origine de la légende du Veau d'Or de Peyrebrune. Après ces faits, les Panat participent à la reconquête du Rouergue pillé par des bandes de routiers. Les familles seigneuriales se succèdent sur le site jusqu'aux guerres de Religion, puis quittent progressivement le château. En 1465, les habitants reconstruisent la tour endommagée. Richelieu fait démanteler le château de Peyrebrune en 1630, la tour est épargnée, mais elle se détériore. A la fin du XIXe siècle, l'abbé Hippolyte Amouroux, curé de la paroisse, l'achète, la restaure et la transforme en lieu de culte.
Architecture
La tour de Peyrebrune rectangulaire du XIVe siècle s’élève sur un sommet granitique, elle témoigne de la présence passée du château des seigneurs de Panat du XIe-XVe siècles. De plan rectangulaire, elle possède 5 étages voûtés. Au XVIIe siècle, le cardinal Richelieu fit détruire murailles et châteaux forts du midi afin de châtier les chefs calvinistes. Peyrebrune ne fut pas épargnée. La dernière tranche de travaux, engagée début 2000 par la commune, avec le soutien des bâtiments de France, permet de conserver la tour qui reste un lieu de rencontres et d'échanges privilégié des habitants d'Alrance. Il ne reste que cette tour de cinq étages voûtés de vingt mètres de haut. L'intérêt défensif de la demeure se lit dans son architecture ; présence de meurtrières et porte d'accès décalée au premier étage.
Les habitants
Abbé Hippolyte Amouroux "
Divers
Tour de Peyrebrune
Liens