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Code Département		Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire	NIEPPE, fut reconstruit au nord-ouest d'Armentières après la 1ère guerre mondiale, devient la médiathèque de la ville et un lieu d'exposition, face au Parc Public. Selon la légende, on raconte qu'un trésor aurait été enterré dans le parc du château, au pied d'un arbre. L’histoire du château démarre le 15 mars 1610 avec la vente de la seigneurie de Nieppe au chanoine de la cathédrale d’Ypres Philippe de Vicq. Celui-ci fit l’acquisition d’un vaste terrain, y fit construire des douves et entama la construction d’une maison de plaisance de style gothique flamand aux pignons caractéristiques à pas de moineaux surmontée d‘une svelte tourelle. Un décret du roi d’Espagne réunit le château et ses dépendances, granges, écuries, fermes au fief de Nieppe. Pour les fondations, les épaisses murailles de grés étaient enduites d’un mortier imperméable, efficacité garantie, les cuisines étaient exemptes d’humidité et l’étanchéité est toujours la même quatre siècle plus tard. Le premier siècle de l’histoire du château sera mouvementé en subissant des réquisitions et pillages à plusieurs reprises de 1635 à 1708. La seigneurie fut rachetée en 1742 à Joseph Louis Zannequin, descendant de la famille de Vicq, par Marie Le Blan, veuve Ghesquière. La famille Ghesquière quittera précipitamment le château en 1792, lors de la Révolution. Celui-ci servira de caserne pour les soldats républicains puis pour les armées étrangères comme magasin à fourrage et prison. Ce passage de troupes causera d’immenses dégâts. Paulin Ghesquière de Stradin, dernier seigneur de Nieppe, et sa famille revinrent d’exil en 1799. Beauvarlet, architecte lillois, estimant la réparation aussi couteuse que la construction d’un nouveau manoir, le château fut abattu pour être reconstruit sur ses anciennes fondations. Achevée en 1802, les douves comblées en façade, « la Maison blanche » devient un manoir de style italien meublé en style Empire. Les nouveaux propriétaires seront Constant Watelet de Messange et son épouse Adélaïde Ghesquière de Stradin, fille de Paulin.
Architecture	NIEPPE, à la fin du Premier Empire, la propriété allait souffrir avec son occupation le 14 mars 1815 par une compagnie écossaise de gardes du Roy de 500 hommes et 600 chevaux nourris par les habitants et pendant les 100 jours par les Cosaques puis les Saxons. Les Watelet de Messange ont pris une part active dans la vie de Nieppe et du château avec deux maires, Constant et Edmond. La propriété fut transmise au Vicomte Amédée. Le Boucq de Ternas, épouse de Laure Watelet de Messange puis à leur fille Marie-Thérèse, épouse du chevalier de la Chapelle. Le château subira les effets néfastes de la grande guerre en étant occupé par les allemands en 1914 puis par les soldats du Commonwealth, des belges, des portugais revenant aux allemands en 1918. Le château a également été honoré de la visite du prince de Galles, puis du roi George V. La grande salle servit de tribunal militaire : une sentinelle anglaise y fut condamnée à mort pour abandon de poste et exécutée dans le parc. Les traces de l'occupation allemande sont encore visible sur la façade. Ayant subi les bombardements, Le château fut reconstruit en 1920 toujours sur les fondations de 1610. Les derniers propriétaires furent les barons de Blocquel de Croix de Wismes jusqu’en 1966. Il fut également occupé par les allemands lors de la seconde guerre mondiale, ceux-ci ayant laissé leurs traces sur la façade en y gravant les symboles de la WafenSS, encore visible actuellement. Le château et son parc sont devenus la propriété de la ville de Nieppe en 1974. Depuis 1988, il est ouvert au public à l’occasion d’expositions. Depuis 2000, il accueille le musée à l’étage.
Les habitants	Famille de Philippe de Vicq."
Divers	Nièppe GPS : 50° 42' 20,05" Nord, 2° 50' 19,72" Est
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