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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
PALAIS-NIEL, lorsque, sous le Second Empire, on décida d'organiser les grands commandements et de placer à leur tête un maréchal de France, Toulouse fut désignée pour recevoir le chef de l'armée régionale du Sud (sixième grand commandement militaire). Le maréchal Adolphe Niel l'inaugura en 1859, au retour de la campagne d'Italie. L'hôtel Duranti était alors le siège du quartier général et le maréchal Niel s'y installa. Très vite, on admit la nécessité de lui trouver une installation plus en rapport avec sa fonction et son prestige. La décision de lui construire un palais fut alors prise. Le Palais Niel a donc été construit sur les anciennes fortifications de Toulouse. Une partie des habitations classées insalubres ont été détruites pour la construction du palais et l'aménagement de la place Saint-Jacques. Les travaux furent exécutés de 1863 à 1868 et le 1er janvier 1868, le comte de Goyon, nouveau commandant du 6e corps d'armée, prit possession de la demeure car, ironie du sort, le maréchal Niel, devenu entre temps ministre de la Guerre en 1867, ne résidera jamais dans le palais qui porte son nom et mourra en 1869.
Architecture
Ce capitaine, d'origine toulousaine, fournit les plans d'ensemble du bâtiment, dont la construction démarre sous le règne de Napoléon III, juste après la construction de l'aile Rivoli du Louvre et de l'Opéra Garnier. Sa particularité demeure dans ses diverses influences architecturales. Bâti sur trois niveaux, le bâtiment principal sera critiqué, notamment pour son entrée, jugée trop petite par rapport à l'ensemble, ce qui peut paraître excessif car il est osé de prétendre qu'une entrée plus grande aurait donné plus d'harmonie à la façade. Fait rare dans la région, la toiture mansardée est en ardoise, ce qui n'est pas sans rappeler l'influence de l'architecture parisienne. La façade Nord, côté place Montoulieu, sévère et martiale, est complétée par deux ailes en retour qui délimitent la cour d'honneur. L'entrée, encadrée par des colonnes doriques, évoque un arc de triomphe. Une frise de trophées et de casques en souligne l'aspect militaire. Henri Mauriette, professeur aux Beaux-Arts, sculpta le fronton qui couronne l'étage. Il nous montre ainsi "France couronnée de lumière entre la guerre et la paix", ainsi que Minerve et les arts. Quant aux fenêtres, l'ornement a été réalisé par Calmettes. La façade Sud s'ouvre sur les jardins et le Jardin du Grand-Rond en s'intégrant harmonieusement à ce cadre. Le péristyle confère à cette façade un aspect prestigieux et élégant. Le fronton curviligne sculpté par le Toulousain Charles Ponsin-Andarahy représente d'aimables motifs au milieu de symboles militaires et agricoles (allusion peut-être à l'économie toulousaine). À noter les génies de la guerre, sculptés par Alphonse Azibert.
Les habitants
Maréchal Adolphe Niel "
Divers
le palais Niel à Toulouse
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