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Code Département
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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
Deux châteaux à Perroy celui de la Motte-Josserand du XIVe siècle et celui de la Garde du XVIe siècle. MOTTE-JOSSERAND, vers 1250, Josserand de La Rivière. Châtellenie des Donzy ; et en 1332 à Gilles de Sully seigneur de Beaujeu, passe à Jean de Melun, fidèle du roi et comte de Tancarville et par alliance passe à Alexandre de Bazoches, son fils Jean obtient vers la fin du XIVe siècle l'autorisation du duc de Bourgogne Jean sans Peur de construire le château pour renforcer ces défenses, avant poste du château comtal de Donzy. Il fut d'abord occupé par le routier Arnaud de Cervole en 1356, puis cédé au capitaine Perrinet Gressard vers 1426, dont la veuve le vendra en 1446 au chancelier Guillaume Juvenal des Ursins, vicomtes de Troyes. Il échoit au XVIe siècle par un jeu d'alliances aux de L'Hôpital, qui le conservent pendant 150 ans. Le plus célèbre seigneur de la Motte-Josserand de cette lignée d'origine italienne, est Nicolas de L'Hôpital, duc de Vitry, maréchal de France. Mais en 1644 passe à la famille de Brancas, le fief et le château sont vendus à de riches parlementaires, et divisés en deux lots qui ne seront réunis qu'à la veille de la Révolution. Son déclin se confirmait. En 1853 la famille Montmignault propriétaire d'une moitié du bâtiment depuis la Révolution acquiert l'ensemble. La GARDE, On sait peu de choses des débuts du fief de la Garde. Il a pu appartenir lui aussi aux sires de Saint-Verain ou aux Varigny, qu'on rencontre à Vergers (Suilly-la-Tour) non loin en aval sur la rivière. Quoiqu'il en soit, le fief passa à Jean de La Rivière-Champlemy en 1461, par acquisition et resta dans une branche de cette famille jusqu'au début du XVIIIe siècle. Ils ont tenu ce fief des origines au XVIIe siècle, à l’extinction de la lignée masculine.
Architecture
La Motte Josserand est une forteresse un de ces châteaux de plaine du Moyen-Age, dont l'emplacement ne fut pas choisi au hasard. Enfoncé dans une cuvette naturelle, la barrière d'eau lui a donné des douves de 200 à 300 mètre de large. Edifiée au XIIIe siècle pour se protéger. De plan quadrangulaire, les tours d'angles sont plus massives et moins élevées que celle des édifices construit de l'époque. Il comportait trois éléments principaux : La basse-cour, premier enclos fortifié,. Un terre-plein entouré de murs et de fossés servant de défense avancée. Une porte que précédait un pont-levis à disparue lors du comblage des fossés, Elle protégeait le pont levis, et le château qui seul, subsiste aujourd'hui. La basse-cour à peu près intacte jusqu'en 1948, a été détruite. Le seul vestige qui reste est la cheminée qui faisait partie de la tour carrée. Elle a été reconstruite vers le chemin d'accès extérieur. Le plan du château, comme celui de la plupart des châteaux de plaine est régulier et symétrique: quatre pavillons rectangulaires sont reliés entre eux par des chemins de ronde. Ils forment les côtés d'un vaste rectangle dont les angles sont occupés par quatre tours circulaires. L'ensemble de ces constructions entoure une cour intérieure. On y pénètre par le portail d'entrée au rez-de-chaussée du pavillon sud. Au cours des siècles, trois des quatre chemins de ronde disparaissent. Deux chemins de ronde seront transformés en galerie au XVIIIe siècle. Au XIXe siècle, à la suite d'un incendie, une petite habitation remplacera le troisième chemin de ronde. La Garde, le château dit « de la Rivière » qu’ils ont sans doute fondé, plusieurs fois rebâti et transformé au fil des siècles, conserve, entouré de ses douves, une certaine majesté malgré des errances architecturales. De style néo-gothique et de plan rectangulaire à trois niveaux flanqué de deux pavillons rectangulaires avec lucarnes sur combles et pavillon d'entrée légèrement saillant avec sur toit sortie carrée à toit à quatre pans.
Les habitants
Chancelier Guillaume Jouvenel des Ursins Nicolas de L'Hôpital Jean de La Rivière-Champlemy "
Divers
Château de la Motte-Josserand et le château de la Garde
Liens