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Informations
Code Département
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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
MORET, c'est pendant le règne de Philippe Auguste à la fin du XIIe siècle que la ville se dota de fortifications, avec vingt tours, quatre poternes et le château Royal qui est alors constitué d'une enceinte et d'un donjon où s'adossent quelques bâtiments. Le donjon, unique vestige du château, marque fortement le paysage, au XIIe siècle, il comportait trois niveaux : un étage inférieur peu éclairé, un premier étage à grandes baies desservi par un escalier à vis, et un couronnement défensif muni d'échauguettes aux angles. A partir du XIVe siècle, le donjon sert à l'occasion de prison d'état. Il abritera entre autres prisonniers Nicolas Fouquet. Après la Révolution, l'édifice est confisqué et vendu comme bien national, sa démolition commence par la partie supérieure mais s'arrête lorsqu'on le transforme en entrepôt. Racheté par un particulier au début du XXe siècle, il sera restauré avec quelque remaniements qui ont modifié son apparence. Éléments protégés MH : le donjon de Moret : inscription par arrêté du 28 avril 1926. Les parties subsistantes de l'enceinte du donjon : inscription par arrêté du 19 juillet 1974. Village voisin Vernou-la-Celle-sur-Seine GRAVILLE une première de la forteresse est construite vers 1235, et ruinée au début du XVIe siècle. La construction d'un château neuf est entreprise à partir de 1580, sans doute par l'architecte Baptiste Androuet du Cerceau. Ce dernier utilise les fondations de l'ancienne forteresse et reprend le plan rectangulaire permettant une construction moderne symétrique. Les jardins, représentés sur une carte des chasses du roi du début du XVIIIe siècle, consistent en parterres devant le corps de logis, prolongés par une demi lune et une patte d'oie qui ouvrent sur les bois. En 1863, la comtesse de Lancosme ne conserve que le corps central et fait raser le reste. Le bâtiment central est intérieurement transformé. Les jardins sont transformés en parc paysager par Denis Bühler. Les façades et les toitures du château ; les douves ; les façades et les toitures des communs ; le parc ; inscription par arrêté du 15 septembre 2006
Architecture
Porte de Bourgogne est construite au XVe siècle, sous le règne de Charles VII, en même temps que le reste des fortifications. Au XVIe siècle, elle perd son intérêt militaire et devient le baillage royal de Moret. La Porte de Bourgogne est légèrement différente de la Porte de Samois : elle a sensiblement les mêmes dimensions et la même architecture. De forme carrée, surmontée d'un toit quadrangulaire, elle est percée de 2 arcades ogivales, permettant entre les 2, de coulisser une herse. La Porte est précédée sur l'extérieur d'un pont enjambant le Loing. De l'extérieur, elle est flanquée de 2 pilastres qui supportent la base de 2 tourelles. Côté intérieur, la façade ne possède pas de pilastres, mais possède les mêmes base de tourelles, ces tourelles existaient, primitivement, positionnées aux coins d'une plate-forme qui fut modifiée pour construire le toit quadrangulaire. Ancien baillage, la Tour abrite toujours une cage de fer, qui fut construite en madriers de chêne de bois, renforcé de fer, servant de cellule de prison, dont les archives locales relatent diverses anecdotes et histoires rocambolesques. Posée sur l'axe Sud-Est/Nord-Ouest, elle est dirigée vers l'extérieur, en direction de la Bourgogne, sur la rive Ouest de la rivière Loing. La Porte de Bourgogne fait face à la Porte de Samois, distante de 300 mètres. La Porte de Bourgogne est classée aux M.H. SAIT-ANGE à Villecerf, a proximité de Moret Entre 1543 et 1546 Anne de Pisseleu, Mademoiselle d’Heilly, devenue la comtesse puis la duchesse d’Etampes, après avoir embelli son domaine de Limours, décida de faire bâtir la "maison de plaisance de Challeau construite à la moderne En 1798, la Révolution a passée, il ne subsiste que les murs de soutènement. Ce sont ces importants vestiges dont Balthazar de Rennel, comte de Lescut et du Saint Empire, fait l’acquisition en 1815. Il devient maire de Villecerf et s’efforce de rétablir la maison et le site de Saint-Ange. En 1821, sa mort n’interrompra qu’un temps cette restauration. Immédiatement son gendre, malgré ses autres occupations, y mettra une énergie et une compétence sans pareille afin de restaurer la demeure.
Les habitants
comtesse de Lancosme"
Divers
Graville grav-2 GPS : 48° 22' 28" Nord, 2° 48' 54" Est Porte GPS : 48° 22' 22" Nord, 2° 49' 08" Est St-Ange grav 6
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