Retour au menu
Informations
Code Département
Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
MORAINVILLE, au XVIe siècle, Jacques de Dreux est le premier seigneur de Morainville. Son fils aîné François, gouverneur du Perche pour Henri IV, meurt sans descendance et la terre revient à sa sœur, mariée à Guillaume d'Houel. Un de ses descendants fait construire le château actuel, à la fin du règne de Louis XIII. Morainville demeure dans la famille jusqu'en 1732 où il devient la propriété de M. de Franqueville avant d'échoir, par héritage, au marquis de Trémouville, en 1829. M. de Beaucourt, son petit-fils, en est propriétaire lorsque Arcisse de Caumont visite le domaine pour sa statistique monumentale du Calvados: " La façade principale est accompagnée de deux pavillons, dont l'un est placé à l'une des extrémités. Le pavillon central est construit en marqueterie et orné de losanges formés par la brique. le propriétaire du château, M. de Beaucourt, membre de la société française d'archéologie, y a fait faire de nombreuses transformations, toutes de bon goût. Un des frères Bülher y aurait même dessiné les allées du petit bois sous les frondaisons des chênes. Depuis la route de Blangy, une allée de tilleuls conduit au château installé dans un petit vallon traversé du ruisseau de Vitrebec. Moranville offre un cadre romantique à souhait où Charles Gounot aurait composé ses opéras Faust et Roméo et Juliette. Le parc est inscrit parmi les sites en novembre 1943.
Architecture
MORAINVILLE, en contrebas, l'entrée de la propriété s'ouvre dans une trouée de haie champêtre, comme une porte ogivale de verdure. Une grande prairie s'étend le long de la route de Blangy. A mi-chemin, le rideau d'arbres s'ouvre pour laisser apparaître l'élégante demeure de briques chainées de pierres calcaire et coiffée d'une haute toiture en ardoises. Une aile à pans de bois y est accolée au nord. Près du chemin, elle se creuse avec le ruisseau qui alimente une mare d'où émergent des iris. Après une charmante maison de briques, l'allée tourne à angle droit et descend vers un petit pont de briques. De part et d'autre, deux superbes marronniers marquent l'entrée du château. Les communs de briques et de pierres ferment la cour du château, espace réduit au sol gravillonné. Vers le sud, deux parterres de gazon s'étendent jusqu'à la grille qui clôt le parc. Au-delà, une vaste prairie, plantée de pommiers, laisse apercevoir les vestiges d'un ancien alignement. Seul, derrière les communs, le bois demeure avec sa végétation dense. Il est précédé de pelouses ponctuées d'arbustes à fleurs et de buis taillés. Isolé dans sa campagne augeronne, Morainville a conservé un peu du charme romantique qui a inspiré Gounot. Il aurait pu tout aussi bien attirer des peintres tant la lumière et les couleurs y sont douces camaïeu des verts de la végétation rehaussé des roses, des ocres et des gris bleutés des bâtiments.
Les habitants
M. de Beaucourt M. de Franqueville "
Divers
Châteazu de Morainville gps 49° 15' 37" nord, 0° 15' 52" est
Liens