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Informations
Code Département
Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
MONTMARIN, bien que construit pour un malouin, Aaron-Pierre Magnon du Bosc, se démarque totalement de l'architecture des malouinières. Vendu en 1782 à Benjamin Dubois, armateur de Saint-Servan, qui transforme l'anse de Créhen, outre le charme de son site et de son implantation ce château qui s'apparente davantage à une "folie", est tout à fait remarquable par la qualité et l'originalité de son architecture, et ce, à plusieurs titres. L'allure générale du Montmarin, trois pavillons réunis entre eux par des ailes couvertes à l'origine en terrasse, le rattache plus aux folies construites autour de Paris qu'aux "malouinières" du Clos-Poulet. Il se peut que cette architecture dont le toit en carène est d'ailleurs étonnant autour de 1760, reprenne comme modèle l'ancien château du Colombier, construit à Paramé en 1715 et décrit à la Révolution comme "un corps de bâtiment flanqué de deux pavillons en terrasse pavés de pierres plates et surmontés chacun d'un autre petit pavillon". L'édifice présente aussi la particularité d'utiliser le bois dans le décor d'architecture, agrafe de la porte centrale, balustrades du toit. Dans la cour, sur les arcades des communs, les clefs de granite, en retrait, devaient également être recouvertes par des muscarons de bois sculpté. Le domaine est acquis en 1844 par le baron de Bréda et achat par Louis Bazin de Jessey qui le restaure et créa un parc romantique. Madame et monsieur de Ferrand descendants veille sur cet ensemble exceptionnel.
Architecture
MONTMARIN, construit en 1758 terminé en 1763. , en contrebas, au sud du château, en chantier naval avec bassin à flot. Importants travaux à la fin du XIXe siècle : le corps de logis est transformé du côté de la cour par l'extension des ailes de part et d'autre du corps central ; la distribution intérieure est modifiée, en particulier par la suppression de l'escalier principal dans le vestibule, suppression des allées séparant le corps de logis principal des pavillons, déplacement et reconstruction des escaliers latéraux. D'abord l'ordonnancement de son élévation sur jardin, avec arcades, décalage de niveaux entre le corps de logis et les pavillons et contrastes de toitures, ensuite par l'association dans le gros oeuvre de matériaux comme le bois, employé pour les balustrades, à la base des toits ou certaines clefs d'arcs. Ajout dans la cour d'un bassin de marbre provenant de la Basse Flourie à Saint-Servan, construction d'une ligne d'arcades doublant le mur de la cour du côté du chemin et remontage à l'envers, d'un portail du XVIIe siècle, couvert d'un arc plein cintre. Transformation de la moitié inférieure du jardin en parc paysager à l'anglaise. Le corps de logis du château, entre une cour à l'ouest et un jardin en terrasse à l'est, descend vers la Rance. Couverture composée d'un assemblage complexe de différentes toitures : toits en pavillon à l'impériale accolés sur le corps central, toit brisé sur les extrémités du logis, toits à longs pans de faible pente jumelés couvrant les ailes avec chêneau intermédiaire. Sur le jardin, frontons sur les trois pavillons et arcades dans le rez-de-chaussée des ailes. Communs de part et d'autre de la cour, constitués de rangs d'arcades. Portail du côté ouest de la cour avec alignement d'arcades de part et d'autre. Pavillons en rez-de-chaussée au deux extrémités de la terrasse bordant la Rance. Classement par arrêté du 2 mai 1995.
Les habitants
Aaron-Pierre Magnon du Bosc "
Divers
Pleurtuit le château de Montmarin GPS : 48° 17' 36,32" Nord 2° 01' 41,64" Ouest
Liens