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Informations
Code Département
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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
MONTHELON, fief de l'évêché d'Autun au XIVe siècle, passa aux Pernon de Lee puis de 1456 à 1546 aux Clugny et à Nicolas de la Roque et fut acquis en 1580 par Guy de Rabutin-Chantal seigneur de Monthelon baron de Chantal son fils en 1592, Christophe de Rabutin-Chantal, baron de Chantal, épouse Jeanne-Françoise Frémyot, fille de Bénigne Frémyot, président au Parlement de Dijon. Le baron de Chantal en 1601 son mari ayant perdu la vie dans un accident de chasse, Jeanne de Chantal vit au château avec ses quatre enfants dont le fils Celse-Bénigne grand-père de madame de Sévigné et son beau-père. En 1604 Saint-François de Sales lui rendra visite à l'occasion du mariage de son frère Bernard avec Marie-Aimée, une des filles de Jeanne. Jeanne de Chantal en 1610 quitte le domaine pour aller fonder, à Annecy, le premier couvent de la Visitation; elle sera canonisée en 1767. La fille en 1630 cadette de Jeanne, Françoise de Rabutin-Chantal, reçoit le château en dot à son mariage avec Antoine, comte de Toulongeon, de vingt-cinq ans son aîné, le fils de ces derniers étant mort sans enfant, il laisse le domaine à sa nièce, Françoise de Rabutin, fille de Roger de Bussy-Rabutin et épouse de Gilbert de Langeac. En XVIIIe siècle Charlotte de Langeac vend le domaine à un chanoine de Maizière et en 1774 le château appartient à Antoine Chartraire de Montigny, trésorier général des États de Bourgogne. Il entreprit des restaurations et combla les fossés en 1783. Durant la Révolution, arrêté en 1793, il avait revendu le domaine en 1790 à Claude Revel de Montigny qui le garda jusqu'à la fin du XIXe siècle. Au XXe siècle : propriété de la baronne Pierre Benoist de Gentissard.
Architecture
Monthelon, cette maison forte, d'aspect assez modeste, remonte au XVe siècle. Elle consiste en un logis rectangulaire flanqué de deux tours rondes qui font saillie sur la façade nord-est. La façade principale a été refaite par Guy de Rabutin. Elle donne sur une vaste cour qui n'a conservé ni mur de défense, ni fossé. Un escalier de pierre et un perron amènent à deux portes jumelles encadrées de deux fenêtres doubles dont le cadre de pierre est mouluré d'une gorge. Au-dessus des portes, un bas-relief sculpté figure les armes des Rabutin-Chantal entourées du collier de Saint-Michel, tenues par deux anges et accompagnées de la devise de Guy de Rabutin : VIRESCIT VULNERE VIRTUS (la vertu s'accroît par les plaies). Au-dessus, le premier étage a été ajouré par une galerie à quatre colonnettes, les portes en bois qui ouvrent sur cette galerie conservent des traces d'un décor renaissance.
Les habitants
Famille de Guy de Rabutin-Chantal "
Divers
Château de Monthelon
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