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Informations
Code Département
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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
MONTAUT, au Xe siècle le château de Montaut est à Roger 1er le Vieux, comte de Carcassonne ; il passera donc dans les biens de ce qui devient le comté de Foix. Revient entre les mains de Roger Bernard 1er en 1151, lors de son mariage avec Cécile Trencavel 1243 : la seigneurie appartient à Loup de Foix-Rabat. Ce dernier verra son château de Montaut mis sous séquestre en 1272 pour une dette. Pendant la guerre des Albigeois, Montaut, qui portait le titre de baronnie, fut prise par Simon de Montfort, chef des croisés, encore assiégé, en 1399, par le comte de Sancerre. Entre temps, en 1390, Montaut fera partie du paréage de Mirepoix et du roi de France : c’est donc une des 32 seigneuries de Mirepoix. Des biens temporels appartiennent aux Prémontrés de Combelongue et aux cisterciens de l’abbaye de Boulbonne toute proche. Lors de la succession du Comté de Foix, en 1483, le château est aux mains du vicomte de Narbonne ; en 1485 à Bernard de Vignaux ; en 1490 Jean de Lordat dit Casanove, qui a pris partie pour le vicomte de Narbonne s’était emparé du château. Enfin, en août 1491, le roi Charles VIII attaque la forteresse, la prend et y brûle 52 assiégés. Un compromis est trouvé, le 7 septembre 1497, par le traité de Tarbes qui donne aux enfants du vicomte de Narbonne le lieu de Montau, une date importante pour Montaut : le 13 juin 1584, Henri IV dîne à Montaut avant d’apprendre, à Varilhes la mort du duc d’Anjou qui faisait de lui l’héritier de la couronne de France Le 28 novembre 1632 Louis XIII signe la démolition du château réalisée par Galinier, capitaine, en 1635. En 1765 siège de justice : les consuls exerçaient la justice criminelle au nom du roi jusqu’en 1708, époque où sa Majesté vendit, à faculté de rachat perpétuel, la justice haute, moyenne et basse à Mr le marquis de Bonnac, par démembrement du siège du sénéchal de Pamiers. l'actuel propriétaire Yannick Jousseaume, domaine de Peyroutet-Vadier du XVII, XVIIIe siècle, privé : maison ayant appartenu à Marc Guillaume Vadier, député du tiers État à la convention qui vota la mort du roi, créateur du département de l'Ariège.
Architecture
Saverdun, il existait en effet un château qui dominait la ville et qui était situé dans le quartier justement appelé Le château. Il n'en reste que les ruines de la tour. Saverdun était au Moyen-Age une ville prospère parmi les plus importantes du comté de Foix mais comme dans toute la basse vallée de l'Ariège et les vallées voisines de l'Arize et de la Lèze, les Guerres de Religion y furent terriblement destructrices et de son patrimoine médiéval il ne reste aucun vestige. L'église fut construite au XVIIe siècle pour remplacer les édifices religieux disparus. Deux fresques y relatent la vie de Jacques Fournier évêque inquisiteur de Pamiers contre l'hérésie cathare et pape sous le nom de Benoît XII, né à Canté près de Saverdun. Situé sur l'esplanade dominant l'Ariège, le Temple a été construit entre 1792 et 1823. Le domaine de Peyrotet a appartenu à la fin du XVIIIe siècle à Marc-Guillaume-Alexis Vadier, député aux états généraux. Celui-ci siégea à la convention parmi les Montagnards et appartient au comité de salut public. Considéré comme le créateur du département de l'Ariège, il est exilé comme régicide en 1816 et meurt en 1828 à Bruxelles. Dans les années 1980, l'avocat Gilles Dussert acquiert le domaine et rédige une biographie de Vadier : il obtient en 1990 le retour de ses restes qui sont alors déposés dans la chapelle privée de la propriété.
Les habitants
marquis de Bonnac "
Divers
Vestiges du château de montaut-Peyroutet, château de Pégulier à Saverdun
Liens