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Informations
Code Département
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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
MIRANDE, est une bastide du XIIIe siècle. En 1283, Bernard IV et son épouse avaient fondé à l'extérieur de la ville le couvent des Cordeliers, qui fut agrandi vers 1320 sur ordre du pape Jean XXII. Détruit par les protestants, puis reconstruit, il fut fermé en 1790 et abandonné aux injures du temps. De même, en 1320, une révolte des habitants est durement réprimée par le frère du roi : Charles le Bel. En 1338, un Mirandais, P. Arnaud, combattit les Anglais sous les ordres de Raymond-Arnaud de Béarn, capitaine de Marsan. La même année, Philippe VI secourut Mirande, attaquée de tous côtés par les ennemis de la France. En 1442, Jean III, comte d'Astarac, conduisit plusieurs valeureux Mirandais à l'expédition de Charles VII contre les Anglais et en 1453 à celle qui leur enleva définitivement la Guyenne. En 1577, un lieutenant du roi de Navarre, au début de sa lutte contre la Ligue, prit Mirande. Avec l'aide de quelques seigneurs dont le chevalier d'Antras, chef du parti catholique, les habitants se défirent de la garnison béarnaise au terme d'un sanglant combat. Les vainqueurs surent respecter le futur Henri IV qui, parvenu au trône de France, leur accorda de nouvelles faveurs. Ils se montrèrent dignes de la bienveillance royale et se virent confier la garde de leur cité en 1615, à la suite de lettres très flatteuses de la cour, dont deux écrites par Louis XIII.
Architecture
La cité présente un tracé régulier de bastide, avec sa place centrale et ses rues tirées au cordeau. Elle était protégée par une solide enceinte fortifiée percée de quatre portes qui subsistèrent en partie jusqu'au XIXe siècle. Un magnifique château comtal se dressait hors des murailles. La commune compte deux bâtiments administratifs de prestige au style Second Empire très affirmé. Il s'agit d'abord de la mairie devant laquelle a été aménagé un agréable square. Il s'agit ensuite de la sous-préfecture voisine de la place de la Liberté. L'histoire de ces deux bâtiments est à lier à celle du député, candidat de l'Empereur, Garnier de Gassagnac qui œuvre alors pour que la ville devienne sous-préfecture. La halle, témoignage de la fin du XIXe siècle, dont une entrée est surmontée d'un campanile, charpentes de bois et de fer. Sur l'un de ses flancs, elle fait face à l'Hôtel des Impôts qui, avec le lycée Alain-Fournier, constituent deux édifices datant des premières années du XXe siècle. La Tour de Rohan Le comte d’Astarac Bernard IV et son fils Centulle III veulent que Mirande devienne capitale du pays d’Astarac. Ils quittent Simorre pour s’établir dans la ville nouvelle, où ils font édifier un château hors les murs. Mais comme les abbés y installent à l’intérieur de la bastide une résidence seigneuriale avec une tour carrée en brique, encore visible aujourd’hui. En 1739, le comté d’Astarac passe par voie de mariage à la famille Rohan-Chabot descendants des ducs de Bretagne, d’où le nom actuel de la Tour visible. L'ancienne halle démolie en 1850 trônait au centre de la principale place de Mirande. La place d'Astarac est aujourd'hui dotée d'un élégant kiosque.
Les habitants
Famille Rohan-Chabot "
Divers
Tour, vestiges et hôtel de ville de Mirande-Astarac
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