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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire	MAUZUN, site stratégique fortifié depuis l’antiquité, le château de Mauzun a été plusieurs fois rebâti par les d'Eustorge comte d’Auvergne au cours du Moyen-Age, pour protéger le Livradois contre les invasions normandes. Au début du XIIIe siècle, tandis que l’Auvergne est le théâtre de la guerre franco-anglaise, Mauzun est l’enjeu d’une lutte acharnée entre le comte, pro-anglais, et l’évêque de Clermont, pro-français. Après le rattachement de l’Auvergne à la France, le château est une dernière fois rebâti, entre 1230 et 1240, sur le modèle des grandes forteresses royales. Cette construction gigantesque, destinée à marquer les esprits, est alors le symbole de la domination française. L’effet dissuasif est tel que la région bénéficie d’un siècle et demi de paix, le château passa aux évêques de Clermont-Ferrand, qui tenait Mauzun commandait l’Auvergne. La forteresse est à nouveau disputée durant la guerre qui a eu lieu en 1632, lors de la révolte des grands. Dans les intervalles de paix qui séparent ces périodes de troubles, elle sert aux évêques de résidence d’été. Mais à la fin du XVIIe siècle, en 1792 il est racheté par des citoyens zélés qui s'engagent à détruire ce symbole de la féodalité, ils renoncent à ce séjour inconfortable et cessent de l’entretenir, il sert encore de prison durant le XVIIIe siècle. Aujourd'hui une association s'éfforce de le sauver de la ruine. En 2001 la forteresse de Mauzun est rachetée par la famille Charrier qui, après avoir sauvé deux châteaux en Auvergne, deux châteaux du Limousin et une abbaye du Languedoc, s’est fixé pour but de stopper la ruine inexorable, du château de Mauzun de ce grand témoin de l’histoire de France.
Architecture	La forteresse de Mauzun dresse la saisissante silhouette de ses gigantesques ruines sur les marches du Livradois, visible de loin, la place forte couronne la butte d’un vieux volcan dont elle tire sa pierre noire. Ceinturée d'une triple enceinte au cœur du système défensif, réunissant 20 tours et 1600 m de courtines, quatorze sont encore debout. À l’époque de sa construction, au XIIIe siècle, Mauzun représentait la formule la plus aboutie de l’architecture militaire. Aujourd’hui encore, ses hautes tours déchiquetées nous livrent le secret des méthodes de défense et de survie des grandes forteresses du Moyen-Age. Il existe une chapelle, peut-être dans la tour nord-est, des lettres patentes de Louis XV du 29 mars 1732 autorise l'évêque Massillon à faire démolir le château du fait de son état. A cette époque, l'enceinte basse abrite toujours les greniers et, situées sur la porte, la maison du concierge et celle des fermiers, prisons attenantes à la porte de la 2e enceinte, du côté sud, appartements inhabitables et accès au donjon impossible. En 1744, démolitions faites : les tours éventrées et les murs les moins résistants abattus. Les prisons et quelques dépendances agricoles conservées. En 1792, la Nation ayant confisqué les biens du clergé, il est vendu comme bien national à un groupe de 11 acquéreurs, à charge pour eux de le démolir. Ceux-ci rebutés par l’énormité du chantier, se contentent d’extraire et de vendre les plus belles pierres. Suivent deux siècles de pillage, de vandalisme et d’érosion continue.
Les habitants	Famille Charrier "
Divers	Vestiges du château fort de Mauzun
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