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Informations
Code Département
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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
MAREUGHEOL, fort villageois, Philippe de Gévaudan, épouse de Guillaume IV (1000-1064) comte d’Auvergne parents d’Archambault IV, comte de Bourbon et de Robert II d’Auvergne, donne Mareugheol au prieuré de Sauxillange. Dès le XIIe siècle, le village appartient au Dauphiné d’Auvergne et dépend de la justice de Vodable. On note un Gérard de Mareugheol en 1262, Etienne de Montaigut est seigneur du lieu en 1248, Arnaud Barast en 1316. Géraud de Rochefort vend la terre au Dauphin en 1377, et la famille des dauphins d’Auvergne a conservé ce fief jusqu’à la Révolution. Les fortifications datent vraisemblablement de la seconde moitié du XIVe ( pont-levis, mâchicoulis) époque troublée par les conflits seigneuriaux et les ravages des routiers. En 1577, lors de la prise d’Issoire par le duc d’Anjou, les religionnaires se réfugient à Mareugheol, preuve que les fortifications sont encore aptes à la défense. Au XVIIe, la paix retrouvée, les fossés sont comblés, les caves, puis les façades s’ouvrent vers l’extérieur. Petit à petit, les habitants préféreront des logements clairs et mieux aérés, à l’extérieur du fort, tandis que celui-ci ne sert plus guère qu’à l’entrepôt et à la remise.
Architecture
Mareugheol, enceinte rectangulaires pourvues de tours d'angles rondes. Elle protégeait une soixantaine de constructions: des habitations permanentes, en 1330, Robert de Riom y possédait une maison-forte, rebâtie en 1434, à l’intérieur desquelles subsistent de nombreuses et riches peintures murales, une église paroissiale et un chapitre de chanoines qui possédait également une maison-forte pour conserver ses archives, mais aussi, au nord, des loges (abris temporaires de 4 m x 6 m, composés d’une cave, d’une pièce d’habitation et d’un grenier, sans liaison verticale), aujourd’hui en ruines. La courtine nord est la moins modifiée, appareil de moellons d’arkose et de basalte, parement de blocs réguliers, deux latrines, meurtrières. Les autres ont subi des percements du XVIIe au XIXe siècles. Hautes de 10 à 12 m, elles étaient surmontées d’un chemin de ronde dont il subsiste quelques restes au sud-est. L’entrée principale se trouve dans la façade sud, on aperçoit les rainures qui permettaient l’encastrement des flèches du pont-levis et les trois corbeaux qui devaient supporter la bretèche défendant la porte. L’entrée Est, en plein cintre, est plus petite. Les percées effectuées au nord datent du XVIIe siècle. Les tours, de 4 à 6 m de diamètre, étaient crénelées, la plus grosse au Nord ouest, face au cimetière, garde des traces de meurtrière.
Les habitants
Famille d'Arnaud Barast "
Divers
Vestiges du Fort de Mareughéol
Liens