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Code Département
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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
MARAC, en 1260, Jean de Marac fait construire (ou fortifier) le château champenois dominant l'étang. En 1353, nous trouvons un Jean Ier de Chauffour, seigneur de Marac, marié à Marguerite d'Echalot. Puis la seigneurie de Marac est transmise en ligne directe à son fils Jean II de Chauffour, puis de nouveau à ses enfants, Jean III dit l'Ainé, Garnerot, Jeanne, dame de Deuilly et surtout Guillaume de Chauffour écuyer, dit Raillard, qui reprend en 1400 cette seigneurie pour la transmettre à son fils, Jean IV de Chauffour, bailli de Chaumont de 1420 à 1429, lequel réunira les deux fiefs dans la même famille. Le château champenois fut occupé par les ligueurs jusqu'en 1592, qui opérèrent des razzias contre la ville de Langres, interceptant les communications de cette ville avec Châteauvillain. Après la reprise du château par les Langrois sur les Anglais, celui-ci deviendra par alliance la propriété de la famille des Barres qui réunira les deux fiefs de Marac. Enfin, en 1746, Gabrie-Rose des Barres apporte Marac en mariage à Philibert-Charles-Nicolas Pietrequin, qui vendra vers 1750 sa portion de seigneurie champenoise au marquis Charles Camille de Capisucchi-Bologne habitant le château de Thivet. Quant au château, il sera brûlé en 1814 par les Russes et les Prussiens, et sera entièrement reconstruit de 1817 à 1820 à la mode romantique sur ses fondations médiévales par le comte de Messey.
Architecture
MARAC La visite du colombier au lieu-dit « la basse-cour », nous montre que nous sommes sur l'emplacement de la ferme médiévale (disparue) du château champenois qui la domine de l'autre côté de la Suize, dans la verdure. Il s'agit d'un colombier dit « de pied » qui a traversé avec bonheur la Révolution (alors que c'est généralement le premier symbole de la féodalité qui était détruit), lequel n'est probablement guère antérieur au XV-XVIe siècle, contrairement aux panneaux touristiques installés autour du village (« Colombier XIIe siècle. »). Ce colombier reste cependant d'un modèle médiéval, sans salle basse, avec les trous de boulins partant de la base des murs (d'où son nom de « colombier de pied ») représentant un total de 1491 boulins. Il correspond à un droit de colombage ? ou privilège ? du châtelain, qui doit être possesseur des cens de sa seigneurie ou de terres (en principe deux arpents par boulin selon la Coutume de Paris). On remarquera que les quelques rangées inférieures des boulins ont été fermées par un enduit lisse à une époque inconnue (soit 146 boulins obturés) ; sans doute pour éviter que les rongeurs ne viennent piller les nids ; un détail qui vient en complément du larmier extérieur (ou radière) placé à mi-hauteur, pour le même usage et de l'unique lucarne haute, orientée à l'Est, permettant l'envol des pigeons (avec volet fermant en période de semailles). Ce colombier a été entièrement restauré par l'office de tourisme d'Arc-en-Barrois entre 1982 à 1984 sous la présidence de Pierre Béguinot, infatigable restaurateur des souterrains de Beauvoisin près de Bugnières, mais qui n'en verra pas l'achèvement. La charpente fut réalisée par les Compagnons du Devoir dans leur atelier de Muizon près de Reims, recouverte au moyen de 9000 tuiles « gironnées » (taillées en sifflet).
Les habitants
Jean de Marac de Chauffour "
Divers
Marac gps 47° 55' 40" nord, 5° 11' 47" est
Liens