Retour au menu
Informations
Code Département
Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
Trois châteaux dans cet article ; Alfort, Charantonneau et Reghat. CHARANTONNEAU, en 1281, mention d'un domaine de l'abbé de Saint-Maur sis à Charentonneau avec moulin et maisons. En 1377, Charles V achète de Nicolas Braque la maison qu'il avait à Charentonneau près du pont de Charenton. En 1444, vente à Nicolas Duru, huissier au Parlement, du fief de Charentonneau avec mention d'un manoir près du pont. En 1641 M. de Falcony devient possesseur des domaines de Charentonneau, d'Alfort et de la ferme de Maison Ville. Cédé à René Gaillard propriétaire du château voisin en 1671. Mentionné comme château au XVIIe siècle sur une gravure de Flamen datée de 1646. Mentionné au XVIIIe siècle par Piganiol de la Force. Saisi et vendu comme bien national pendant la Révolution, très remanié à la fin du XVIIIe siècle. Acquis le 31 janvier 1808 par le baron Rodier Saliège, revendu à la famille Joue Dastre en 1833. Lotissement du parc à la fin du XIXe siècle. Château détruit en 1950. Ne subsiste actuellement que deux murs de l'orangerie. Corps de logis en brique et pierre avec balcon de pierre supporté par des colonnes. Habité jadis par le Maréchal Bessières, il est aujourdhui réquisitionné par la municipalité.
Architecture
REGHAT,existait au XVIIIe siècle appartenant à Pierre de Reghat. Le château servit de lieu de séjour pour la marquise de Pompadour. Il fut utilisé comme rendez-vous de chasse de roi Louis XV. Racheté par le baron Springer en 1871 pour bâtir une distillerie et fabrique de levure dans le parc. Aile ouest entièrement disparue. L'aile est en partie détruite pendant la guerre de 1914-1918. Le château est actuellement le logement du directeur. L'avant corps percé de trois arcades en plein-cintre avec clé apparente; fronton à oculus; usine construite en fer et brique; minoterie en meulière comprenant cinq étages carrés; laboratoires et annexes en pierre.Éléments protégés MH : les façades et les toitures sur jardin : inscription par arrêté du 26/ 11-1979. ALFORT à maison Alfort En 1312, il est fait mention de l'Hôtel d'Harrefort. Il relevait de l’abbé de Saint-Maur. Sur un titre de l’an 1495, il était question de Jean de Harcourt, comte de Vaudémont. Autrefois, Harcourt et Harrefort ne devaient faire qu’un. Plus tard, en 1612, on trouve le château d'Hallefort. M. Mallet de la cour des comptes, en était possesseur. Plus tard, on peut encore lire : Louis de Falcony, seigneur d'Alfort, possédait plusieurs pièces de terre ; la moitié de la basse-cour d'Alfort, le tout jusqu’à la concurrence de 64 arpents 1/2, ayant compris 16 arpents que M. l’archevêque venait de lui inféoder dans la censive de maisons ; mais M. l’archevêque érigea cette portion d'Alfort en fief, à la prière de Falcony, par acte, devant Dupuis et Nicolas Boucher, notaires à Paris, le 27/07/1641. En 1765, Jean-Louis de L'Héraud ou Lhéreau, seigneur de la Baronnie de Bormes, vendit cette propriété pour qu'il soit fondée l’école vétérinaire par Claude Bourgelat.
Les habitants
Nicolas Braque et M. de Falcony Pierre de Reghat."
Divers
Trois châteaux dans cet article ; Alfort-fort grav 1-2, Charantonneau grav-3-4-5 et Reghat grav-6-7. Alfort GPS : 48° 48' 21" Nord, 2° 26' 16" Est Reghat GPS : 48° 48' 1,24" Nord, 2° 26' 9,85" Est
Liens