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Informations
Code Département
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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
Luz-Sainte-Marie le château fut érigé par de Montblanc, le comte de Bigorre Centulle III au XIIe siècle pour raffermir son autorité auprès des barégeois et trouver un abri en cas d’agression de leur part. L’enquête royale de 1300 demandée par le roi Philippe le Bel précise que le comte consacrait sept sols tournois pour l’entretien du châtelain et de quatre hommes de garde. A cette époque, Jean de Soubile le tenait pour le compte de la reine de Navarre, épouse de Philippe le Bel. Lors du traité de Brétigny, en 1360, la château fut occupé par une garnison anglaise et un nouveau châtelain fut nommé en 1384 . En 1404, assiégé et brûlé, le château fut repris par le comte de Clermont, Jean de Bourbon. Les anglais furent chassés. Jean de Bourbon fut aidé par les habitants de la vallée de Barèges qui se soulevèrent contre le Sénéchal anglais pour un désaccord sur des questions de pâturages et étaient commandés par l’un des leurs du nom d’Augé de Coufite de Luz. Les fonctions de la châtellenie cessèrent à ce moment-là. A la fin du XVIe siècle, le seigneur d’Ossun le déclara ruinée et au XVIIe siècle, on parle de masure. Il appartient alors à l’abbaye de Saint-Savin. A la Révolution, il fut vendu comme bien national. Les tours servirent ensuite de grenier à foin.
Architecture
Il ne reste du château que deux tours (une ronde et une carrée) avec entre les deux une muraille les reliant, qu’on appelle courtine. Devant le château se trouvait autrefois une chapelle nommée prieuré de Sainte-Marie, d’où le nom du château.l existe également une légende qui relie Le château à la chapelle Solférino. Le donjon carré a une hauteur d’une douzaine de mètres environ. Il est construit en plusieurs niveaux et l’épaisseur des murs diminue à chaque étage (comme au château des Angles). La porte au niveau du sol est plus récente et date du XIXe siècle. Quelques petites ouvertures permettaient de tirer à l’arc pour se défendre, la courtine et la tour ronde, une dizaine de trous sur la courtine (appelés corbeaux). Ils servaient à soutenir un chemin de ronde ou un toit. Des arrachements laissent supposer l’accolement d’une salle. La tour ronde est un peu plus basse que la tour carrée, et à sa base apparaît l’arrachement d’une autre courtine. Elle possède des latrines en forme de mâchicoulis.
Les habitants
Jean de Bourbon comte de Clermont "
Divers
Vestiges du château de Luz sainte-Marie à Esterre
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