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Code Département		Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire	LOURDON, castrum primitif, cité dès le IXe siècle, il devint ensuite siège d'une viguerie, puis fut inclus dans la donation faite en 910 par le comte de Mâcon au moine Bernon pour fonder l'abbaye de Cluny. Au XIIe siècle, il suscita à deux reprises les convoitises des seigneurs laïcs, ce qui entraîna d'énergiques interventions de Louis VII et de Philippe Auguste, protecteurs de l'abbaye, qui posaient ainsi les premiers jalons du rattachement du comté de Mâcon à la couronne. Devenu aux XIVe-XVe siècle refuge des moines et de leurs trésors, Lourdon fut ravagé successivement par les troupes de Louis XI en 1470, puis par celles de Charles le Téméraire de 1471 à 1476, d'où une série de restauration par l'abbé Jean de Bourbon à la fin du XVe siècle. Pris par traîtrise par une petite troupe de protestants en 1574, il était réduit à quatre murailles quand ceux-ci se retirèrent. Il fut rebâti par Claude de Guise en 1586, le remit en état de défense, et fit construire de nouveaux bâtiments, notamment l'énigmatique jeu de paume, et entoura le domaine d'une longue enceinte. A peine était-il achevé que Claude de Guise affrontait victorieusement une attaque royale, résistance dont le souvenir amena les Etats du Mâconnais à en demander, en 1613, le démantèlement et en fut effectuée à coups de mines en 1632. Dans la commune le château de Chevagny du Xe siècle.
Architecture	Lourdon, castrum primitif, cité dès le IXe siècle, Château rebâti en 1586 entouré d'une grande enceinte dont ils restent d'importants vestiges. Les ruines du château occupent une plate-forme trapézoïdale d'environ un hectare, il en subsiste une partie des soubassements du mur d'enceinte, flanqué, au sud, d'une tour circulaire à demi détruite, dite tour du Pigeonnier et, au nord, de la tour de la Poudrière, dont l'étage supérieur émerge seul des remblais. Au milieu, se dresse les vestiges de deux bâtiments implantés dans le prolongement l'un de l'autre, une tour ronde demi-hors œuvre est adossée à l'extrémité ouest de la muraille du bâtiment oriental, laquelle supporte neuf piliers carrés en maçonnerie, au maximum, de 7,50 mètres. Un cartouche aux armes de Lorraine et la date de 1586 permettent d'attribuer à Claude de Guise cette construction dont on ne sait si elle fut une grange ou un jeu de paume, nom sous lequel on la désigne traditionnellement. À l'est, une avant-cour avec fossé défendait l'accès du château. Un parc boisé de quinze hectares avec une petite chapelle dédiée à Saint-Étienne, restaurée au XIXe siècle, une vigne et quelques terres ont été entourés au XVIe siècle d'une enceinte de trois kilomètres, défendue par douze tours rondes, dont divers éléments sont encore visibles. La tour de gué de Lournand est un édifice dont l’origine remonte au XIIIe siècle, elle constituait un relais défensif entre le château de Lourdon et la Chapelle Saint-Laurent de Cotte, c’est-à-dire l’Abbaye de Cluny, elle est composée de deux parties superposées, carrée à sa base et transformée en pigeonnier dans sa partie supérieure.
Les habitants	Famille de Claude de Guise "
Divers	Vestiges de la forteresse de Lourdon-Lournand
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