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Code Département		Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire	LOSSE, la forteresse médiévale, grand stratège et militaire, fidèle serviteur de la Couronne, après avoir été page de Francois Ier, Jean II de Losse servit tous les fils de Catherine de Médicis : François II, Charles IX et Henri III et fut aussi tuteur du futur Henri IV. Cela lui valut l'attribution de fonctions et de charges ainsi que l'octroi de propriétés. C'est à Jean II de Losse (1504-1580) Il fut un familier de la Cour ou il vit la réalisation des nouveaux critères architecturaux. Ainsi lorsqu'à la fin de sa carrière il revient en Périgord comme lieutenant général gouverneur du Limousin et de la Guyenne, il souhaita mettre sa demeure ancestrale au goût du jour selon l'influence italienne, tout en gardant une sobriété et une modestie propres à ses racines provinciales. De plus, fort de son expérience de défense des places fortes contre les troupes de Charles Quint, il eut le souci, en cette période troublée de guerres de religions et de troubles civils, d'adapter les fortifications médiévales. En 1576, Jean II de Losse met sa demeure ancestrale au goût du jour, comme cela était son désir La famille de Losse a été propriétaire jusqu’à la Révolution, appartient depuis à la princesse d’Annam. Depuis 2007 acquit par la famille Van der Schueren.
Architecture	LOSSE, le châtelet commande un pont jeté sur des douves sèches large et profondes. Ce pont dormant a succédé au XVIIe siècle à deux pont-levis, l'un pour les piétons, l'autre pour les cavaliers et les véhicules. Des fentes verticales aménagées dans la maçonnerie permettaient le passage des contre-poids. L'enceinte, entourée de douves sèches creusées en partie dans le rocher, consistait en une double muraille crénelée reliant les tours entre elles. Son assise est antérieure aux XVe siècle. En 1570 elle fut surtout modifiée en fonction de l'apparition des armes à feu, par la création d'orifices de dimensions diverses, adaptés aux divers canons et couleuvrines utilisés. La tour Sainte-Marguerite ornée d'une corniche moulurée a été transformée en pigeonnier. La tour d'Eperon a conservé son chemin de ronde ; une fenêtre a été ouverte à la Renaissance côté douves. La tour Nord-Est sur la Vézère, écroulée au XIXe siècle, fut relevée et couverte d'un toit vers 1840, époque à laquelle fut également construite la grange sur les remparts. Le grand logis, le retour à l'Antiquité est plus manifeste sur la façade de l'aile qui soude en équerre. Le style de la Renaissance s'exprime plus particulièrement dans la corniche en saillie qui rompt la hauteur des façades, et dans le rythme régulier des croisées à meneaux plats et encadrement géométrique soulignés de frises à denticules. La porte d'entrée est flanquée de deux pilastres d'ordre toscan.
Les habitants	Famille de Losse "
Divers	A Thonac le château de Losse Grav de 1 à 5.
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