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Informations
Code Département
Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
deux châteaux à Lorris dont Lorris et Bignon. et un Km au nord à Noyer la Marrière et la Missandière BIGNON en 1898, Paul Payen, propriétaire du château d'Ouchamps à Thimory, fait construire pour son fils, au cœur d'une vaste propriété, cet important bâtiment dont l'architecture et le décor s'inspirent d'un Moyen-Âge de fantaisie: une grosse tour carrée à mâchicoulis et échauguette d'angle, une tourelle hexagonale à toit pointu abritant le vestibule des lucarnes à pinacles dans l'esprit ogival, une entrée protégée d'un dais sculpté et surmonté d'un balcon, et des épis de faîtage. Tout cela, ajouté à la combinaison asymétrique des masses, donne beaucoup de pittoresque à cet édifice, bâti en pierre de Souppes. Les communs sont également une réalisation architecturale remarquable. Paul Payen fait aussi construire un château d'eau pour alimenter toutes les fermes du domaine. En 1938, Jean Cousin, propriétaire des usines fabriquant la Brillantine rachète le château. MARRIERE a 1 km au nord à Noyers, est une étonnante construction rappelant un manoir anglais édifié dans les années 1870-1880 par le préfet du département, Joseph Michon, médecin et homme politique. Il a été élève de Littré et de Claude Bernard, amis de son père chirurgien. Nommé préfet du Puy de Dôme après la guerre de 1870 pour contenir les velléités bonapartistes, il se voit confier la préfecture du Loiret en 1877 avec la confiance de Mac-Mahon. Joseph Michon chassant en forêt d'Orléans, décide de se faire bâtir un pavillon de chasse en 1867, il construit la Petite Marrière, construction modeste, mais de style anglais avec tour et terrasses crénelées. En 1876, il fait agrandir le bâtiment initial, toujours dans le même style, tel qu'on peut l'admirer aujourd'hui.
Architecture
LORRIS, construit à la fin du XVe siècle par Jean de Neufvy, seigneur de Langesse, sur la vaste place du Martroi, le château de Lorris est composé d'un rez-de-chaussée, d'un premier étage et d'une toiture à la française, percée de hautes lucarnes richement sculptées. La maçonnerie est en pierre de taille y compris les piédroits, angles, corniches et linteaux mais le plein des murs est en briques dessinant des motifs géométriques en dents de scie alternées au rez-de-chaussée et en losanges entrelacés au premier étage. Les jambages des portes et des fenêtres sont à chapiteaux et décorés de sculptures mêlant des petits amours, des fruits et des chiens. Les fenêtres sont à meneaux, rectangulaires et géminées plein cintre. De chaque côté du toit, deux rampants sont surmontés de deux figures soutenant des écussons. Sur la façade postérieure, une tourelle octogonale renferme un escalier en colimaçon desservant les niveaux. Cette gracieuse construction, typique de l'architecture de la Renaissance en Orléanais, a été restaurée au XIXe siècle par l'architecte René Dusserre. Aujourd'hui hôtel de ville. MISSANDIERE à l’est du village, un gite de 20 personnes se trouve dans les corps de bâtiment du château de la Missandière transformé en petit manoir au milieu de 40 ha de terres et de bois.
Les habitants
Bignon Famille de Paul Payen "
Divers
deux chateaux à Lorris dont Lorris grav 6 et Bignon grav 1-2-3. et un Km au nords à Noyer la Marrière grav 4 et la Missandière grav-5
Liens