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Informations
Code Département
Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
LOIR, le château actuel est bâti pour Louis Gossuin, seigneur du Quesnoy, au début du XVe siècle. Resté dans la famille jusqu'en 1771, il est acquis par N.-J. du Buisson, ancien échevin de Douai. Selon Duthilloeul, C. J. Duthoit, gendre de du Buisson, propriétaire depuis 1810, fait remplacer les croisées ogivales par des fenêtres ordinaires de grand format. En 1885, le comte Henri Duthoit achète le domaine et lance d'importantes restaurations, d'inspiration néo-médiévale. En résumant la Grange et d'Herbommez (1889), l'accès se fait par une avenue d'une centaine de mètres aboutissant à une sorte de tour carrée, reconstruite ; à droite, une courtine, au soubassement ancien et crénelée à une époque toute récente, est baignée par un fossé d'environ quatre mètres de large. La porte franchie, on accède à la basse-cour, où se trouvaient encore récemment les communs, logement, etc. ; un bâtiment neuf, à l'aspect de grange, sert de remises et d'écuries. Puis on franchit le deuxième fossé par un pont, refait sur les bases d'un pont plus ancien, qui donne accès à la cour en franchissant un fossé d'environ quatre mètres de large ; on y trouve un logis du XVIIIe siècle (remanié au cours du XXe siècle). On franchit enfin les douves entourant le château par un pont levis. Le logis n'est pas décoré. Dans le vestibule, occupé par deux grandes pièces voûtées en berceau. Les pièces ménagées dans les tourelles sont couvertes de coupoles. Au premier étage [rez-de-chaussée], la grande salle de belles dimensions ouvre sur quatre petites pièces rondes ménagées dans les tourelles. Un escalier en vis, à droite de la porte d'entrée, dans le vestibule, mène aux étages ; le premier est destiné aux chambres d'habitation et à une prison, située au-dessus du vestibule ; le deuxième est occupé par une vaste salle, sans doute primitivement destinée aux défenseurs ; au-dessus se trouve la charpente, dénaturée ; les tourelles sont couvertes de toitures en poivrière ; l'ensemble est couvert en ardoise.
Architecture
LOIR suite. Lefèvre (1914) rapporte que le château est à nouveau dans l'état déplorable dans lequel l'avait trouvé H. Duthoit, qui l'avait vendu à son gendre M. Portier, qui l'a négligé : le château, les remises, les écuries et le mobilier sont à l'abandon, les plus belles pièces de celui-ci ayant été vendues. L'entrée se fait par un porche-colombier au passage en arc surbaissé à claveaux de brique et de ciment moulé. Une courtine en brique bordant l'ancien fossé se développe à l'ouest, avec tourelle basse accolée au centre. Dans la basse-cour, l'étable-écurie, à porte charretière en plein cintre, a un décor de frise d'arceaux sur ciment, que l'on retrouve en d'autres endroits et qui date des travaux de rénovation de Duthoit. Le pont qui franchit le deuxième fossé est en grès (partie ancienne) et brique (parapet à frise d'arceaux reposant sur des corbeaux en ciment, refait lors des travaux de Duthoit). Le pont levis a été remplacé par une passerelle fixe en bois ; un escalier, sur la droite, donne accès aux douves, asséchées. Le château est de plan massé, composé d'un corps rectangulaire, à avant-corps rectangulaire, et cantonné de quatre tours circulaires. Construit en brique, il est formé de quatre niveaux, avec soubassement et premier niveau de l'avant-corps en grès ; la porte, dont l'arc porte la date 1401 ou 1404, est couverte d'un linteau sculpté (armories, leurres de la chasse au faucon). Un décor de brique émaillée, à losanges et croix de Saint-André, ceinture l'édifice aux deuxième et troizième niveaux. Meurtrières et archères-canonnières du soubassement sont conservées. Plusieurs baies d'origine ont été obturées. Éléments protégés MH : les restes du château du Loir : inscription par arrêté du 21 novembre 1969.
Les habitants
Famille de Louis Gossuin"
Divers
Loir grav-1-2 GPS : 50° 26' 44" Nord, 3° 19' 57" Est
Liens