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Informations
Code Département
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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
KINTZHEIM, en 1646, le tribunal d’Innsbruck rend enfin son jugement dans le litige opposant les Leyen aux Schwendi et donne raison à ses derniers. Toutefois, la région n’étant plus l' ancien siège de la confrérie d'Alsace Il agrandit sa propriété par celle contiguë des chevaliers de Saint Jean de Colmar et y fit prolonger le mur d'enceinte crénelé qui subsiste dans la Grand 'rue sous contrôle impérial, les Leyen obtiennent du roi de France le droit de prendre possession du château. Mauvais gestionnaire, Nicolas de Leyen devient rapidement impopulaire à Kientzheim où il prélève de lourds impôts. Les Schwendi en profitent pour faire avancer leur cause auprès de Louis XIV et obtiennent en 1656 que l’affaire soit jugée, cette fois par un tribunal français. Celui-ci confirme en 1657 le jugement du tribunal d’Innsbruck et ordonne la restitution du château à Maximilien de Schwendi. En 1681, les Schwendi sont dépossédés de leurs bien alsaciens par Louis XIV. La seigneurie et le château sont alors donnés à Joseph de Montclar. À sa mort, le château passe à son gendre Jacinthe de Rébé, mais à son décès, les Leyen contestent une nouvelle fois la décision de 1656. Ils obtiennent en 1690 que le château leur soit remis, mais celui-ci est alors détaché de la seigneurie de Hohlandsberg, qui reste entre les mains des Rébé. Ceux-ci font par la suite plusieurs tentatives pour récupérer le château, mais sont à chaque fois déboutés. À sa mort en 1771, la dernière héritière des Leyen lègue le château à son filleul Conrad Reich de Pfalz, dont l’épouse transforme le château en lieu de cure et construit un amphithéâtre dans le parc. À la suite des événements de la Révolution française, les Reich de Pfalz émigrent en 1791. Confisqué sous le régime des biens nationaux, le château sert d’abord de prison avant d’être loué en mars 1793 à Pierre Albert, ancien avocat au Conseil souverain et désormais receveur des domaines.
Architecture
kIENTZHEIM, avant 1436. Il en subsisterait la cave voûtée de l'aile ouest et peut-être une partie du gros-oeuvre de celle-ci. Lorsque Lazare de Schwendi devint propriétaire de la seigneurie de Hohlandsberg, il fit partiellement reconstruire et agrandir le château entre 1563 et 1583. Il agrandit sa propriété par celle contiguë des chevaliers de Saint Jean de Colmar et y fit prolonger le mur d'enceinte crénelé qui subsiste dans la Grand'rue. La seigneurie est engagée à partir de 1363 aux Ribeaupierre, puis aux Lupfen en 1400, qui l’agrandissent et le réaménagent. Le 23 décembre 1473, Jean de Lupfen, bailli de Thann, y héberge le duc de Bourgogne Charles le Téméraire, qui vient de se faire refuser l’entrée dans Colmar. Réparé à la fin de la guerre, le château sert de résidence à la famille de Jean de Castex jusqu’à la mort de ce dernier en 1972. Il est alors vendu à la confrérie viticole de Saint-Étienne, qui le réaménage y tenir ses chapitres, tandis que les dépendances accueillent un musée du vin, qui ouvre ses portes en 1980. Une nouvelle cave est construite entre 1987 et 1988 afin d’abriter l’œnothèque de la confrérie15. Le château est inscrit en 1994 au titre des monuments historiques. De nouveau travaux de réaménagement des espaces intérieurs ont lieu en 2000. À la fin du XIIIe siècle, les Habsbourg regroupent leurs possessions dans une entité territoriale unique, la seigneurie de Hohlandsberg. La ville de Kientzheim devient le centre administratif de ce nouveau territoire géré par un bailli, qui est logé dans une maison située à l’emplacement du château.
Les habitants
famille de Joseph de Montclar et la famille de Jean de Castex "
Divers
LupfeN 48°08'14"N, 7°17'12"E
Liens