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Informations
Code Département
Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
KERMERZIT, dès le 10 mars 1463, le lieu est en effet cité dans un aveu de la cour de Guingamp comme possession de la famille Jourdain. L'aveu est une déclaration écrite que doit fournir le vassal à son suzerain lorsqu’il entre en possession d’un fief (par achat, héritage ou échange). L’aveu est accompagné d’un minu ou dénombrement ou décrivant les biens composant le fief. A la Montre de Tréguier en 1503 : Jean de Kergrist comparait "en robe" (c’est-à-dire avec l’habit civil) pour le dénommé Yvon Jourdain , seigneur de Kermerzit (Kervezic) en qualité de curateur et parrain. Il lui est enjoint au premier mandement de fournir "deux archers en habillement suffisant" ce qui prouve des revenus relativement importants. Au fil des siècles, la seigneurie de Kermerzit a appartenu à : Robert Jourdain (mort en 1418), seigneur de Kermerzit et sa dame de Kermerzit de la famille Hélory, seigneur de Kermartin. Sa femme serait ainsi parente de Saint-Yves (Yves Hélory de Kermartin né en 1253 et mort en 1303). Selon les archives de la Bibliothèque de Rosmorduc, une chambre du manoir portait le nom du Saint, dans cette famille jusqu'en 1633 ensuite les de Kerleau 1936 , Fraçois le rouge en 1665, les Tuomelin de 1630 à 1704 en 1707 aux de Bizien à la mort de Renée Rolande de Biziens en 1755 passe à Jean-Marie Gabriel Paul André qui le racheta aux Bizien, en 1796 à Marie Mauricette de Crémeur, en 1881 appartient à la comtesse Stéphanie Marie Thérése Renée de Quélen du Plessis, veuve de monsieur le comte Joseph Prosper Le Corgne de Launay, - en 1891, l a comtesse Marie-Louise-Françoise du Dresnay, veuve de monsieur le comte Louis François Marie de Kersauson (Lanidy à Plouigneau) loue l'autre moitié du manoir devenu ferme à François Beuzic et Marie Jeanne Le Drein, son épouse. en 1917, le vicomte Henri de Kersauson.
Architecture
KERMERZIT, Une longue allée venant du nord-est et filant vers le sud-ouest dessert cet important ensemble manorial. Si une fontaine est signalée immédiatement au nord des logis, la présence d'un étang est également mentionné dans les archives familiales. Au nord-est du manoir se dresse un colombier du début XVIe siècle. La mise en scène de l'entrée se fait par un portail au décor flamboyant percé d'une porte piétonne et d'une porte charretière surmontées d'armoiries. Ces portes permettent l'accès à la cour ouest dite "cour basse" fermée par un mur. A noter, que ce mur de forte épaisseur sert de pignon au logis est. Au sud de la cour se dressent deux logis construits à des périodes différentes : orientés vers le nord, ils font face à l'entrée monumentale. À l'ouest se dresse le logis primitif avec tour d'escalier en élévation antérieure. La façade nord est percée d'une porte tout comme la tour est percée à l'ouest d'une porte basse (aujourd'hui murée). Cette dernière est ornée d'un linteau à accolade. Si la façade sud, à l'origine aveugle, a été percée par de multiples ouvertures dans la deuxième moitié du XXe siècle, la façade nord semble avoir été remontée à une date indéterminée (mais peut-être ancienne). L'analyse stylistique - linteau à accolade et arc de décharge en pierre debout et la mise en œuvre soignée en pierre de taille de granite permettent de dater la tour de la fin du XVe siècle. La fenêtre de l'étage du logis semble plus ancienne que celle du rez-de-chaussée : il pourrait s'agir, à l'origine, d'un logis long ressemblant à celui du Launay à Ploubezre.Le manoir secondaire A l'est : un vaste logis secondaire couronné par deux lucarnes ; il est flanqué d'une tour d'escalier en élévation postérieure. La tour affecte un plan parallélépipédique puis circulaire : elle est percée de plusieurs fenêtres.
Les habitants
famille Jourdain. Et famille de Kersauson"
Divers
Château de Kermerzit à Trémel.
Liens