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Informations
Code Département
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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
KERMARTIN, cette seigneurie de Minihy-Tréguier possède un droit de basse et moyenne justice s’exerçant à l’auditoire des Régaires à Tréguier. Kermartin appartient à la famille homonyme depuis le XIIIe siècle : c’est en ces lieux que Yves Hélory a vu le jour le 17 octobre 1253. Il est le fils d'Hélory, seigneur de Kermartin et d'Azo du Quinquis (Plessis). Yves Hélory de Kermartin (alias saint Yves) Après de brillantes études qui le mènent à Paris et Orléans, Yves Hélory de Kermartin devient prêtre et "conseiller juridique". Il est nommé vicaire judiciaire (official) par l'évêque Alain de Bruc en 1284 : c’est-à-dire "juge ecclésiastique" du diocèse de Tréguier. Toute sa vie, il se consacra à la justice et aux pauvres (Yves Hélory prêche en latin et en breton). En 1293, Yves Hélory fait construire sur ses fonds personnels une chapelle à laquelle il confère le statut de chapellenie (domaine doté d’un patrimoine foncier indépendant). Les chapelains habitent dans une maison qui leur est dédiée : elle est surnommée la "maison des chapelains" ou "chapellenie de Saint-Yves". A la fin de sa vie, il se livrait à une forme de contemplation, il est décédé le 19 mai 1303 à Minihy. Yves Hélory est canonisé le 19 mai 1347 par le pape Clément VI après un procès débuté en 1330 (enquête de canonisation du 28 juin au 4 août). Le 29 mai 1347 est réalisé la levée du corps du saint : sa tête est placée dans un reliquaire et le reste des reliques mises à l’abri. Saint-Yves est le saint patron des professions de justice et de droit, notamment celle d’avocat. Il est représenté avec une bourse dans une main et un parchemin dans l'autre, qui rappelle sa charge de juge ecclésiastique.
Architecture
KERMARTIN, l’ancien manoir de Kermartin a été détruit pour "cause de vétusté" suite à un incendie pour laisser la place à un logis de la ferme construit en 1834. Un dessin de L. Joniaux représente cependant le manoir de Kermartin (ce dessin serait donc antérieur à 1834) : si la partie orientale du logis présente deux travées et une souche de cheminée octogonale, la partie occidentale apparait ruiné (lire en annexe la description du manoir de Kermartin par le Chevalier de Fréminville dans "Antiquités de la Bretagne, 1835. Au premier plan, le puits. De l’ancien logis aurait été conservé, comme une relique et une preuve, un lit clos attribué à Saint-Yves. La ferme de Kermartin aurait ensuite été vendue à Jules Guillerm, maire de Tréguier puis à Sylvain Le Moniès de Sagazan. Achetée par la famille Salaün, la ferme est actuellement exploitée par Erwan Salaün, fils de Hervé (2019).
Les habitants
Famille de Jules Guillerm"
Divers
Manoir de Kermartin à Minihy-Tréguier
Liens