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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire	Trois châteaux dans cet article; Eglantine, des Côtes et Jouy. EGLANTINE à Jouy-en-Josas qui figure sur le cadastre napoléonien a été acheté par le maréchal Canrobert en 1882 et revendu en 1890, après la mort de sa jeune épouse Flora Mac Donald. Mais le château qu'il habita n'est pas celui que nous connaissons puisqu'il porte la date de 1891-1892, il a donc été construit postérieurement par Alfred Vaudoyer pour un commanditaire parisien, Emile Francq. Il est devenu musée de la Toile de Jouy en 1991 ce qui a entraîné des travaux effectués par Cuno Brullmann et Arno Fougerasse-Lavergnole. Edifice de plan complexe, il se compose d'un L en rez de chaussée surélevé avec comble mais comporte deux corps à un étage de part et d'autre du corps central. Les circulations verticales ont été complètement modifiées par les adjonctions récentes en verre et métal vers lesquelles elles ont été reportées. Des COTES, de style néo gothique est construit au XIXe siècle par la famille Mallet, illustre dynastie jovacienne descendante d'Oberkampf dont une partie du domaine existe encore à Jouy. Il est agrandi par la suite mais connait de sérieux dégâts, au cours de la deuxième guerre mondiale, lors des bombardements alliés. Il est acquis en 1951 par la société de charité maternelle de Paris. Château construit en bordure de la vallée sur un étage de soubassement dans lequel se trouvent les cuisines. Il a trois tours couvertes de toits coniques contenant les escaliers en hors-oeuvre. Le parc, très étendu, se composait de bois en continuité avec celui de Jouy qui appartenait à la même famille. En fond de vallée des plans d'eau avec une grotte.il abrite actuellement un centre médical, créé par la société de Charité maternelle de Paris. Depuis l’entrée du château empruntez un sentier qui vous mènera sur les agréables rives du ru de Saint-Marc. Ceint d'un très beau parc, il abrite actuellement et depuis 1952 un centre médical de cardiologie infantile créé par la société de Charité maternelle de Paris.
Architecture	JOUY en Josas Un château est attesté en 1543 en U puisqu'il est question de trois galeries couvertes en terasse le long de la cour. Il appartenait à Jean d'Escoubleau, sieur de Sourdis, de Jouy et de la Chapelle-Bertrand. En 1684, Antoine Daquin, premier médecin du roi, l'acquit et le vendit en 1701 à Louis Rollin Rouillier, son gendre. C'est probablement pour lui que le château fut agrandi et régularisé par Robert de Cotte. En 1719, il est acquis par Claude François Bidal Chevalier, Marquis d'Asfeld. On ne sait comment il vint dans la famille de Rouillé, mais Antoine Louis Rouillé, fils aîné de Louis Rollin, conseiller, ministre de Louis XV, le légua à sa fille Marie Catherine qui épousa le marquis de Beuvron. Le domaine connut alors des jours fastes. Le 24 pluviose an VII, madame de Beuvron céda le domaine au citoyen Dalbon mais en fait Jean Antoine Alexis d'Albon qui le vendit peu après, le 4 messidor an IX à Armand Séguin, ancien fournisseur des armées sous la République. C'est lui qui fit reconstruire le château par l'architecte Bienaimé au début des années 1800. Séguin conserva le château jusqu'en 1834 et le céda au comte Charles Lehon. En 1838 un négociant Parisien se porta acquéreur mais incapable de le payer il fut saisi, le domaine fut adjugé à Adolphe Mallet le 15 avril 1841. Il resta dans les mains de la famille jusqu'en 1955 date à laquelle il fut acheté par la Chambre de Commerce de Paris qui y construisit H.E.C. inauguré en 1964 par le Général de Gaulle. Le château actuel a conservé les caves voûtées en berceau et le nymphée à voûte d'ogives du précédent château que l'on peut reconstituer. Son étage supérieur est en attique. Il a une façade ordonnancée avec un fronton triangulaire soutenu par des pilastres. L'escalier était au départ à deux volées mais l'un d'entre eux a été supprimée lors d'aménagements ultérieurs. Les deux ailes se raccordent difficilement au corps central dont elles obstruent des fenêtres, pourtant elles existent sur le cadastre napoléonien, propriété de la Chambre de Commerce de Paris.
Les habitants	Eglantine; maréchal Canrobert Côtes;famille Mallet, Jouy ; Jean d'Escoubleau"
Divers	Trois châteaux dans cet article; Eglantine grav 1-2-3, des Côtes grav-4-5-6-7- et Jouy-8.
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