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Informations
Code Département
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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
HENNEBONT, en 1250 Jean de roux ceintura la ville, le XVIe siècle est marqué par la paix et la prospérité pour l'ensemble de la région, sauf pendant les Guerres de la Ligue. C'est au cours de ce siècle que la basilique Notre-Dame-du-Paradis est bâtie à l'initiative du maréchal-ferrant François Michart et avec l'aide de la population. Pendant les Guerres de la Ligue, le 27 octobre 1590, René d'Arradon, après avoir accueilli les troupes espagnoles débarquées à Saint-Nazaire en sa ville de Vannes, commence le 5 novembre 1590 le siège d'Hennebont avec sa compagnie de gens d'armes et trois cents arquebusiers, aidés par des troupes espagnoles ; Hennebont capitule le 22 décembre 1590. Jusqu'aux XVIIe et XVIIIe siècles, la région vit essentiellement du commerce maritime et agricole. La ville perd son rôle de place forte militaire au XVIIIe siècle. Elle n'est plus un lieu de garnison mais une ville étape pour les troupes. La hiérarchie militaire se trouve à Lorient et à Port-Louis. Hennebont est aussi une ville commerçante et administrative de taille moyenne. Si, en 1666, la fondation de Lorient sonne le glas de sa primauté, Hennebont n'en reste pas moins, tout au long du siècle, une ville d'une grande vitalité. Les bleds sauvent l'économie locale et Hennebont restera un des plus importants ports blattier de la côte sud. Les hôtels particuliers de cette époque témoignent de cette prospérité. La prépondérance administrative et judiciaire de la sénéchaussée hennebontaise décline cependant au profit de Lorient, où s'installe la compagnie des Indes au milieu du XVIIIe siècle.
Architecture
HENNEBONT, la Ville-Close conserve aujourd’hui encore cinq tours en élévation. A la pointe nord, la tour circulaire dite « des Carmes », du nom du couvent installé dans les murs en 1384, n’est pas antérieure au XVe siècle.La tour Saint-Nicolas est élevée sur le flanc sud-est à la fin du XVe siècle. Tour d’artillerie caractéristique de cette période, elle est disposée face au Mont-Délices afin de se protéger d’éventuelles occupations de la colline. La tour Rospadern, ouverte elle-aussi « à la gorge », défend le flanc nord-ouest de l’enceinte face au Blavet et à Saint-Caradec. La porte Broerec’h est défendue par deux grosses tours armées de canonnières et mâchicoulis. Les remparts de la Levée : classement par arrêté du 31 juillet 1941 Les restes des remparts : classement par arrêté du 24 mars 1947. Fortifications construites dans la seconde moitié du XIIIe siècle pour le duc Jean le Roux ; reconstruction seconde moitié XVe siècle pour le duc Jean V ; marques de tâcheron. Les remparts existent dans leur quasi-totalité autour de la Ville-Close. La ville avait deux portes : à l'est, la porte Broërec’h , appelée aussi Porte Prison ; au sud-ouest la porte d'Embas, disparue. Plus au nord se trouve la tour Saint-Nicolas, dont la partie inférieure prend la forme d'un rectangle arrondi sur le petit côté. La partie supérieure correspond au chemin de Porte Broere'h Porte-prison, avec les tours qui la flanquent : classement par arrêté du 10 juin 1916. Porte appelée autrefois du Broërec’h, ouvrant les remparts de la Ville-Close, flanquée de deux grosses tours. L'ouvrage a toute sa partie supérieure remaniée au-dessus des mâchicoulis. En 1857, les Haras nationaux s'installent sur le site de l'ancienne abbaye de la Joye-Nôtre-Dame. Hennebont devient alors un lieu important pour le développement du cheval breton.
Les habitants
Hennebont; René d'Arradon "
Divers
Fort de Hennebont gps 47° 48' 41" nord, 3° 17' 52" ouest,
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