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Informations
Code Département
Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
HARTMANNSWILLER; Le château est souvent daté à tort du XVIIIe siècle, il est héritier d'une longue évolution architecturale et d'une histoire compliquée. Ses origines sont mal connues. Mais, dès 1308, le château était entre les mains de Dietrich de Haus qui le céda à l'Église Frédéric, évêque de Bâle, donne en 1450 à Hermann V de Waldner le fief castral . Cette investiture fut renouvelée en 1454 par l'évêque Arnold tant en faveur d'Herman que de ses cousins Jean et Guillaume. Herman V céda en 1453, le château de Harmannswiller à Jean Henri Mewart pour le posséder sa vie durant. À la mort de ce dernier, Jean, évêque de Bâle, investit de nouveau en 1476 Hermann XI de Waldner et ses agnats (parent par agnation, descendant d'une même souche masculine) opposé à cognat. Après la mort de Hermann VI de Wagner tué à Olbsbruck près de Trente, le château passa à Jean-Guillaume, son frère aîné. En partie détruit par la guerre de Trente Ans, il fut réparé au milieu du XVIIe siècle par Philippe Jacques 1er de Waldner le rebâti par son petit-fils Chrétien Charles-Philippe qui employa à cet effet les matériaux du Castel ruiné du Weckenthal près de Berrwiller avec l'autorisation de l'évêque de Bâle en 1718. Désormais, le château resta aux mains des Waldner de Freundstein de la branche de Sierentz jusqu'à la Révolution française. Vers le milieu du XIXe siècle, Joseph Baumann, horticulteur à Bollwiller, acheta le Manoir. En 1855, il le revendra à Constant Zeller qui a fait fortune dans l'exploitation de la tuilerie d'Ollwiller Brillant ingénieur, Constant Zeller inventa un vernis révolutionnaire appliqué sur les tuyaux en argile comprimée auparavant lavée, triturée et malaxée. La tuilerie exploitait les gisements d'argile et de marne tertiaire situé sur les bans du village.
Architecture
HARTMANNSWILLER La qualité de ses tuyaux s'est révélée bien supérieure à ceux fabriqués en ciment, grès ou fonte. Travailleur acharné et contactant une nombreuse clientèle sur tout le territoire, il réussit à décrocher des contrats avec l'État, les grandes compagnies de Chemin de Fer, les propriétaires de Domaine, l'industrie, l'agriculture et surtout les communes et municipalités.Son entreprise se développa à tel point qu'en 1864, il fut obligé de construire un nouveau bâtiment et un four de plus grande capacité. À cette époque, la tuilerie employa plus d'une centaine d'ouvriers. Constant Zeller est devenu membre de l'Académie nationale de Paris, obtient un premier prix à l'Exposition universelle de 1867 et de nombreuses autres distinctions dans différentes expositions. Actuellement, on voit un grand logis en équerre dont une partie pourrait être datée du XIVe siècle. On remarque particulièrement les bases chaînées aux angles de bossages. À l'intérieur du bâtiment, une tour circulaire à l'intérieur de laquelle un escalier en vis ou à colimaçon est ornée à l'entrée d'une porte sculptée et gravée sur le montant supérieur de la date de 1562. À l'angle sud-est, vestige d'une tour carrée, à l'angle nord-est, une tour en poivrière. Certaines fenêtres pourraient être de la Renaissance mais la plupart ont été repercées aux XVIIIe et XIXe siècles. Un plan de 1756 conservé aux archives départementales du Haut-Rhin montrent qu'une vaste basse-cour trapézoïdale flanquée de deux tours rondes aux angles précédait l'édifice au sud ou ouest. L'ensemble était entouré de larges fossés d'eau.
Les habitants
Famille de Jean Henri Mewart "
Divers
Hartmannswiller 47°51'45"N, 7°13'08"E
Liens