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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire	quatre châteaux dans cet article de Guipry; Champs, Guipry-Messac, Provotière et Boeuvres. CHAMPS, vers 1710, le château des Champs est considérablement agrandi en utilisant les matériaux provenant du démantèlement du château de Lohéac. Le château, la chapelle, les dépendances et les communs sont entourés de douves. Le corps de logis principal se termine, aux deux angles côté douve, par une tour d'angle à meurtrières avec grilles. Vers la cour centrale, il se retourne du côté Est en une aile simple, et à l'ouest par un pavillon. La porte à fronton entre pilastres classique ouvre sur une cour intérieure. A l'opposé, sur le quai de la douve, le passage est en plein cintre. Le salon du premier étage, possède douze fresques du XVIIIe siècle, à thème biblique. La chambre bleue présente deux panneaux de bois peint du XIXe siècle, signés "Cavaille et Koll". Éléments protégés MH : les façades et les toitures du château et de ses dépendances, inscription par arrêté du 6 mai 1966. GUIPRY -MESSAC, édifiée au XIIe siècle dans un style roman, elle est remaniée aux XVe et XVIe avec l'ajout de nef latérales. On remarque une ancienne porte romane à voussures cintrées, côté sud, jadis portail principal et alors doté d'un porche. Au XVIIIe siècle, la construction d'une tour à l'ouest supportant le clocher modifie l'accès. Un retable du XVIIe siècle, dans le chœur, inspiré d'une œuvre de Rubens, des vitraux réalisés durant l'entre-deux-guerres figurant notamment un prêtre réfractaire guillotiné, sont à observer. C'est également dans les années 1930 que le style roman des piliers de la nef a été remanié.
Architecture	PROVOTIERE, l’origine de Guipry remonte au-delà du Xe siècle, puisqu’en 907 le comte de Vannes, Gurmailhon, donna cette paroisse à l’abbé Catuallon de Redon. Au siècle suivant, en 1089, Riou de Lohéac fit don à la même abbaye de tout ce qu’il possédait en Guipry. En 1165, l’abbaye de Montfort eut son tour, et reçut de Pierre de Lohéac et de son épouse Havoise une partie de ce qu’ils possédaient en la paroisse de Guipry, où existait dès lors une halle qui fut comprise dans la donation. A ces preuves de l'antiquité de Guipry, il faut ajouter l'existence, au XIVe siècle, du château Blanc, qui relevait des sires du Plessis-Angers, et qui, détruit dans les guerres de cette époque, a laissé des ruines près de la Vilaine. Quelques-uns de ses contemporains, plus heureux, le château des Champs, de la Provôtière, Quémillac, le Bouexic, ont survécu dans des constructions modernes. Le manoir de la Provôtière, attesté en 1427, représenté dans un manuscrit décrivant le cours de la Vilaine en 1543, est en ruines pendant la Révolution Française, l'édifice a été reconstruit au XIXe siècle. La ferme du château date principalement de la première moitié du XXe siècle. BOEUVRES, sur le plan de l'architecture civile, le château seigneurial de Boeuvres du XVIIe, reconstruit au début du XXe siècle, celui de la Pommerais (XVIIe), ou encore le manoir du Vautenet (XVIe, restauré) valent le coup d'œil. Comme l'imposant moulin de la Perrais (XVIIIe), haut de 10 m, divisé en quatre étages, qui abrite toujours une meule de silex ou encore "l'ermitage", bâtiment cellulaire offert à un ermite par le seigneur local au XVIIIe.
Les habitants	Seigneurs locaux "
Divers	quatre châteaux dans cet article de Guipry; Champs grav-2, Guipry-Messac grav -4-5, Provotière grav_3 et Boeuvres grav 6. Gps 47° 49' 32" nord, 1° 50' 29" ouest
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