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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
GRUGNAC, le fief de Grugnac est mentionné en 1334 dans un hommage rendu au vicomte de Turenne par Bertrand de Narbonnès. Le fief est encore cité en 1441 dans une reconnaissance féodale faite par Eustache de Narbonnès, seigneur de Puylaunès, à un tenancier qui doit s'acquitter d'un cens. Les Narbonnès ont l'entière justice sur le fief. Jean de Narbonnès, seigneur de Puylaunès, vend le fief de Grugnac avec la justice à Pierre Massip , notaire à Sousceyrac, en 1593. En 1597 il rend hommage au vicomte de Turenne en 1597 pour le « fief noble du villaige de Grunhac » et toutes ses justices. La première mention dans les textes d'une "maison noble" à Grugnac n'apparaît qu'à partir de l'hommage fait au vicomte de Turenne en 1643 par Amalric de Massip, qualifié de seigneur de Grugnac et de La Boisse. Joseph de Massip afferme le domaine de Grugnac aux Scribe, famille de Sousceyrac. François Lauricesque, héritier d'Amalric de Massip, vend le fief en 1659 avec le château à Durand Scribe (vers 1615-vers 1672), bourgeois de Sousceyrac. Durand Scribe, fils de Pierre Scribe, s'est marié avec Marguerite de Massip, parente des anciens seigneurs. Jean Louis Scribe, seigneur de Grugnac et de Combal, habite le château en 1671. En 1790, la propriété et le château sont passés par héritage à Louis de Verdal de Lestang (1715-1812), petit-fils de Jean Louis Scribe, capitaine dans le régiment de Penthièvre, infanterie qui a émigré avant de revenir en France. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques le 30 mai 19893.
Architecture
Le château de Grugnac, aux allures militaires que lui confèrent ses tours circulaires et ses mâchicoulis, fut érigé dans le paysage verdoyant du Ségala au cours de la première moitié du XVIIe siècle. solide construction en granit, présente toutes les apparences d’une maison forte de la fin du XVe siècle avec son corps de logis de plan carré cantonné de trois tours massives et rondes, l’ensemble couronné de mâchicoulis. L’analyse des baies qui en percent les hautes façades accuse pourtant un chantier qui ne saurait être antérieur au début du XVIIe siècle, ce que confirme un hommage de 1643 qui mentionne pour la première fois la maison noble, les portes et les fenêtres restent, à la fin du Moyen-Age, une tour circulaire flanquant la façade principale tournée vers le Sud loge l’escalier à vis qui dessert les différents niveaux de l’habitation. L’accès est pratiqué par un beau portail d’entrée encadré de pilastres et coiffé d’un fronton triangulaire orné de boules. Même si quelques rares fenêtres aux encadrements rectangulaires chanfreinés rappellent des formes médiévales, les autres baies, larges, aux pourtours lisses et soulignées d’appui moulurés appartiennent au vocabulaire du XVIIe siècle. Les deux étages du corps de logis sont chapeautés par des mâchicoulis portés par des consoles de pierre à triple ressaut, est sont percées de petites ouvertures carrées ainsi que des fentes de tir en forme de simples raies horizontales, comme au château de Grezels, d’archères canonnières verticales avec ou sans petits orifices de tir circulaires, ou encore d’archères constituées de petites croix comme on les trouve au château d’Aynac.
Les habitants
Famille de Eustache de Narbonnès "
Divers
Château de Grugnac à Sousceyrac
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