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Code Département
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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
Deux châteaux dans cet article de Fresnes, Berny et Tourvoie. TOURVOIE, en 1737, la jouissance du domaine de Berny passa à Louis de Bourbon-Condé (1709-1771), comte de Clermont, doté de très gros revenus ecclésiastiques dès l'âge de 9 ans. Il fit imprimer des lettres de faire-part pour la mort de son singe favori, qui avait 14 ans. Il était pourvu de revenus considérables, à 28 ans en 1737. Il y vécut avec sa maîtresse, Marie-Anne de Camargo dite La Camargo, qui s'y ennuya et le quitta, en ayant, dit-on, poussé Mlle Leduc, une autre condisciple dans les bras de son amant. En 1737-1741, il fit restaurer le domaine par son architecte Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne et fit établir un théâtre. Les parterres de broderies des jardins furent supprimés et les colonnes du balcons de ce côté-ci remplacées par des consoles rocailles. En embauchant le dernier Mansart, le comte de Clermont s'inscrivait dans la continuité de ses prédécesseurs, tous cliens des Mansart (François, Jules Hardouin, Pierre Delisle). En 1741, Mlle Élisabeth Claire Leduc, danseuse de l’Opéra, entra dans sa vie. Elle s'installa au château de Berny. Il eut bien du mal à l'en sortir et la logea au château de Tourvoie, où il vint la visiter pendant 30 ans, lorsqu'il avait un moment. En 1748, il donna pour elle des fêtes splendides que l'on a comparées à celles données au château de Sceaux, tout proche, par sa tante, la duchesse du Maine. Les artisans de ces divertissements étaient Pierre Laujon et Charles Collé. Mlle Leduc n'était pas très fidèle. Elle eut beaucoup d'amants. Le prince, un jour, par jalousie, lui donna un coup de canif sur le front. Pour s'excuser, il la nomma marquise pour se faire pardonner. Il l'épousera, secrètement, en 1765. Elle se consacra à des œuvres de charité, lui donna un fils en 1766, qui deviendra l'abbé de Vendôme et une fille, en 1768.
Architecture
BERNY Il date de 1771. De nombreux spectacles y sont organisés. Vers 1640, le château de Berny fut transformé par François Mansart. En 1653-1671, il devient la propriété du diplomate et ministre d’État, Hugues de Lionne qui donna de somptueuses fêtes à Berny, jusqu’à sa mort en 1671. En 1685, Berny passa dans le giron de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés qui en fit la résidence de campagne de ses abbés commendataires. Le premier qui y séjourna fut le cardinal de Fürestenberg. Fort peu soucieux de son ministère, il y vivait en parfait libertin. Il laissa son empreinte aussi bien dans l’aménagement du parc que dans la décoration intérieure de cette maison de plaisance. Le jardin fut ainsi agrémenté de jeux d’eau entourant une île située dans un boulingrin à l’extrémité d’un miroir d’eau ainsi que d’un théâtre de fleurs constitué de deux rangs de gradins à trois étages. En 1737, c’est Louis de Bourbon-Condé, comte de Clermont, âgé de 33 ans, qui bénéficia du château de Berny. Il fut détruit en 1825. Il ne reste, aujourd'hui, que quelques vestiges du château de Berny. Aujourd’hui, il ne subsiste qu’une partie de l’aile droite du château qui sert de façade à un immeuble d’habitation. Mais avant cela, il fut une fabrique de meubles au XIXe siècle. Les vestiges ont été inscrits aux monuments historiques le 10 avril 1929.
Les habitants
Louis de Bourbon-Condé Berny ; Hugues de Lionne "
Divers
Deux châteaux dans cet article, Berny grav -1-2 et Tourvoie grav-3. Berny GPS : 48° 45' 33" Nord, 2° 18' 46" Est Tourvoie GPS : 48° 45' 18" Nord, 2° 19' 19" Est
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