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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire	FOURCHAUD, en 1551 aux de Chazeron, Antoine premier maître d'hôtel du roi Henri II. Au début du XVIIe siècle, les Chazeron cèdent la place aux Hugon de Givry. Pierre Hugon, écuyer, était en 1625 sieur de Fourchaud, Givry, le Breuil et la Fouresthile. Ses descendants possèdent encore le château en 1741. Après la mort du dernier des Hugon, sa soeur épouse de Denis Robert Bruneau baron de Vitry vendra le domaine en 1775 à Charles Biotière de Chassincourt, marquis de Tilly, seigneur de Bostz, devient aussi seigneur de Fourchaud. Le château passera aux descendants des Bourbon-Parme, lointains héritiers de la famille Roussel de Tilly. Son abandon depuis plus d'un demi-siècle menace de lui réserver le sort du château de Rochefort, à quelques kilomètres de là, voué aux pillages et à l'altération du temps. ROCHEFORT, en 1503 date à laquelle damoiselle Marie de Francierez reconnait, pour elle et ses enfants, tenir en fief de la duchesse de Bourbon sa maison, granges, situés en la terre de Rochefort . Elle appartenait en 1560 à maistre Jean Feydeau, chastelain de Moulins, l'un des nobles du Bourbonnais acquis à la cause protestante. L'édifice appartenait encore à cette même famille en 1646 quand Aimée Feydeau épousa, Claude de Berthelas, écuyer, seigneur de Saint-Haon et exempt des gardes du roi. Quinze ans plus tard, le lieutenant général au domaine de Bourbonnais, François Baugy, écuyer, était à son tour seigneur de Rochefort. Son fils Etienne fut trésorier de France à Moulins et sa fille épousa en 1709 Pierre Hugon, écuyer et seigneur de Pouzy, fils du seigneur voisin de Fourchaud. L'exploitation des revenus fut confiée aux soins d'un fermier en 1673, il s'agissait de Claude Giraud, chirurgien, et de 1760 à 1770, successivement Pierre puis Jean Colas.
Architecture	Fourchaud du XVe siècle, cet édifice devait être une forteresse comprenant, outre le château, une cour rectangulaire fermée par de hautes courtines dont les angles étaient flanqués de tours rondes. La courtine ouest a conservé la porte d'entrée primitive qui était défendue par un pont-levis. Le corps de logis, accompagné d'une tour, comporte deux étages sur rez-de-chaussée. Chaque étage se compose de deux pièces. Les pavillons d'avant-corps ont perdus leurs machicoulis. Le château constitue une des forteresses féodales les mieux conservées du Bourbonnais, était autrefois entouré de douves sèches, comblées au XVIIIe siècle. Le Petit Fourchaud, à moins de 100 mètres du Grand Fourchaud, est un donjon à colombages dont la haute toiture percée de toutes parts laisse envisager un triste sort. La situation très proche de ces deux donjons massifs serait due au XVIe siècle siècle, à deux frères qui, suite à une dispute, auraient voulu se séparer. Une raison plus logique est que la présence du Petit Fourchaud sur un piton rocheux plutôt élevé en fait une tour de guet qui devait communiquer autrefois avec la tour du couvent de Besson (disparue) et le château de Rochefort. Rochefort, le nom du lieu évoque cependant une forteresse médiévale qui aurait pu être construite au XIIIe siècle du point de vue architectural, Rochefort présente des éléments antérieurs au XVe siècle, date de la construction du logis. Le château est actuellement très ruiné. Il reste cependant de l'ancienne forteresse un donjon circulaire avec une imposante tour de guet à contreforts, surmontée d'un clocheton et une porte de la courtinelle. Elle est constituée d'un corps de logis flanqué de tours et de communs.
Les habitants	Famille de Mareschal Famille de Pierre Hugon"
Divers	Château de Fourchaud et de Rochefort à Besson
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