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Informations
Code Département
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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
FAYCELLES, le château ne connaîtra pas, comme au temps de la Guerre de Cent Ans, la honte d'une capitulation, en 1343, le cardinal de Montfavet, en faveur des "cassotz" de Faycelles par l'intermédiaire de Bertholomévia, tante d'Arnaud de Bouxal, commanderesse de ladite "malaudia" en 1369, le château fût pris par les anglais. Durant 25 ans, entre cette date et 1394 ou l'abbé de Figeac publia un édit de repeuplement, la population disparut entièrement. Elle se reconstitua tout au long du XVe siècle. Faycelles fût d'abord un domaine du duc d'Aquitaine "Fiscella villa Nostra", avant que l'abbé de Figeac vers le XI- XIIe siècle en devienne le seigneur. La construction du château du XIIe siècle. Elle se reconstitua tout au long du XVe siècle. Madame de Caylus donc, de son nom de jeune fille Suzanne d'Estissac, en première noce, le 2 décembre 1565, Jacques de Balaguier, baron de Montsalès, surnommé "Le Brave", à cause de ses brillants services durant les luttes religieuses. Il fut tué le 13 mars 1569, à la bataille de Jarnac, gagnée par les catholiques sous les ordres du duc d’Anjou. De cette union était née une fille : Marguerite de Balaguier. Claude d'Hébrard qui épousa, le 2 septembre 1604, Emmanuel de Crussol. C'est ainsi que, par voie d'héritage, Faycelles passa sous la tutelle de cette maison célèbre dont un rameau était implanté au château de Montsalès. Cette union fut stérile. A la mort de sa femme, Emmanuel de Crussol épousa en secondes noces Marguerite de Chasseron dont il eut six enfants. L'un d'eux, Alexandre Galliot, épousa Rose des Cars de Montai et de la Roquebrou. C'est leur fils, Emmanuel de Crussol d'Uzès qui, en 1705, en exécution d'un édit royal, opéra la rétrocession de la seigneurie de Faycelles, qui fit alors retour à l'abbaye de Figeac, après une éclipse de plus d'un siècle.
Architecture
Dans la première moitié du XIIIe siècle, lors du mouvement communal, à une date incertaine que l'on peut situer vers 1230, par référence aux localités avoisinantes et à la dernière trace d'occupation de la "Crosa de La Mostarda", il s'établit sur la crête voisine où il s'érigea en bastide. Les documents de l'époque parlent à son sujet de "La Bastizo", et l'actuel "fond de Faycelles", situé au pied de l'ancien château, est désigné par l'expression : "polio de la bastizo". Les rues se coupent en angles droits selon une disposition caractéristique des bastides de ce temps-là, visible encore de nos jours sur le terrain, plus encore sur la carte dite du Consulat, conservée aux archives du Lot. Celles qui dévalent vers l'Est débouchaient sur l'ancien chemin de Toirac à Figeac, par un goulot à visée défensive dont il reste encore un témoin. Sur le pourtour, les maisons aux murs élevés, aux ouvertures placées très haut pour être inaccessibles, formaient remparts à elles seules. Les toponymes encore en usage sont typiques : la barrière, le portail, la tourelle. Ceux que l'on trouve dans les documents du passé ne le sont pas moins : la maison du Fort, la Terrasse, la place Gaillarde, la Porte Faute, la Porte Basse, le Barri de Callot, le Barri de Carbes. Peut-être le château était-il antérieur à la bastide. En effet, selon Champeval de Vyers , vers le IXe siècle, L’Abbaye de Figeac avait construit, pour sa défense, une ceinture de fortifications qui le protégeaient de tous côtés.
Les habitants
l'Abbé de Figeac. "
Divers
Le château de Faycelles.
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