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Informations
Code Département
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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
ETOGES, doit son origine à l’ouvrage bâti au XIIe ou XIIIe siècle par Eustache de Conflans et ses successeurs. En 1339, Marguerite de Conflans l’apporta en mariage à Oger III d’Anglure, chevalier d'honneur du duc d’Orléans. En 1572, Antoinette d’Anglure épousa Chrétien de Savigny, chambellan du duc d’Alençon. A leur fils Charles de Savigny, dit d’Anglure, succéda leur petit-fils Antoine, qui reçut Louis XIII à Etoges en 1632 et obtint en 1656 l’érection de la terre en comté. C’est Antoine d’Anglure qui dut faire reconstruire le château, lorsque son épouse, Louise-Angélique de Braux, hérita de son frère le marquisat d’Anglure. Marc-Antoine, marquis d’Anglure et comte d’Etoges, confia au rémois Jean Hélart, Marc-Antoine d’Anglure mourut jeune, et son fils Charles-Nicolas ne laissa pas de postérité. Mis en vente à la requête des créanciers, le comté d’Etoges, par le fils du maréchal de Boufflers lors de l’arrivée de la future reine Marie Leszczynska, en 1725, le duc de Boufflers fit construire le fort élégant pont actuel, à quatre arches et balustres de pierre. A nouveau saisi en 1758, le domaine est acquis par Clément de Feuillet, conseiller au parlement de Paris, petit-fils de l’accoucheur de Mme de Montespan et de la princesse palatine. En 1782 lui succède Claude-Christophe Lorimier de Chamilly, premier valet de chambre du Roi, qui suit Louis XVI au Temple et paye sa fidélité sur l’échafaud. Saisi et vendu en 1792, le château connaît sept propriétaires en dix ans, avant d’échoir à François de Guéheneuc, beau-père du maréchal Lannes, sénateur et comte d’Empire. Fait rarissime, les appartements sont demeurés intacts; et lorsque Blücher occupe Etoges, du 13 au 17 février 1814, le portrait de Louis XVI en pied qui trône dans le grand salon, présent du roi à Lorimier de Chamilly, désigne le château à sa respectueuse sollicitude. Après la mort de la baronne Kirgener de Planta, née Guéhéneuc, en 1874, tout est malheureusement dispersé. Rachetées par le comte Alfred Werlé.
Architecture
ETOGES, quant au château lui-même, il réclame d’urgentes réparations. A défaut du conseil général, un moment pressenti, se présente un acquéreur qui adapte bientôt l’édifice à ses besoins: il en fait démolir les deux tiers, ne gardant qu’une partie du corps principal et la galerie basse lui servant de remise. Entreprise vers 1930 par M. Robert Neuville, la restauration a été poursuivie par sa petite-fille, Mme Fillette-Neuville. De l’époque médiévale, le château conserve plusieurs meurtrières à mire cruciforme, ménagées à la base des tours, ainsi que l’entrée primitive, à l’est, avec sa porte en tiers-point et la feuillure de son pont-levis. Créé au XVIIIe siècle, l’escalier d’honneur développe une superbe rampe en fer forgé. Sur l’un des paliers, la statue orante de Guy Piédefer provient des collections de Baye. Il conserva le dessin de la cour carrée, ajouta une quatrième tour d’angle, celle qui subsiste, et fit reconstruire les bâtiments: corps de logis de onze travées, au nord; grande aile à l’est, englobant l’entrée médiévale; corps de galeries à l’ouest, celle du rez-de-chaussée ouverte par de grandes arcades, celle de l’étage, fermée; corps de dépendances, ou simple mur, au sud. Sur les façades, faites de briques sur la cour, de moellons enduits sur les douves, la pierre calcaire formait des cordons, des chaînes harpées, et une ligne de consoles soulignant la base des combles d’ardoise, profilés à forte pente sur les corps de bâtiment, en cloche sur les tours.
Les habitants
Famille de Conflans Famille d'Antoine d’Anglure"
Divers
Château d'Etogrs GPS : 48° 52' 54,12" Nord, 3° 51' 5,04" Est
Liens