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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
ESOPAGNAC, à l'origine de ce « village-monastère », aux toits aigus et ceinturés de falaises blanchâtres, se trouve encore « l'Hébrardie » rencontrée à Cajarc sur le chemin de Compostelle . C'est au XIIIe siècle qu'Aymeric d'Hébrard, seigneur de Cajarc et évêque de Coïmbre au Portugal, finança l'installation au « Val du Paradis » d'un nouveau prieuré, le couvent primitif, plus bas dans la vallée, tant condamnée par l'inondation. Il y eut des nonnes, une centaine de chanoinesses augustines , aussi un « chemin des Dames » longe les vestiges de diverses époques. Il ressort de la documentation que l'église est achevée en 1289, et que le tombeau d'Aymeric d'Hébrard a été érigé avant 1295, dans lesquels il faut reconnaître la nef et le tombeau de l'évêque qui nous ont été conservés. Le chevet résulte en revanche d'une reconstruction, dont la datation repose sur l'identification des armoiries représentées sur une clef de voûte et sur l'écu du gisant d'un chevalier. Edmond Albe donnait ces armoiries aux Calvignac, sans prendre en compte le lion qui à Espagnac, sur la clef de voûte, charge la bande ; Louis d'Alauzier y reconnaissait les armes des Cardaillac-Brengues et le gisant d'Hugues, chevalier, écuyer du pape Jean XXII en 1316-1317, marié à Bernarde de Trian, nièce du pape, et qui hommage en 1321 à l'évêque de Cahors pour la terre de Calvignac, décédé en 1342. Il faut noter que le tombeau de Gaillard de Cardaillac, grand archidiacre de la cathédrale de Rodez mort en 1359, porte les mêmes armoiries, sans le lion. Si l'on retient cette hypothèse, il faut dater la reconstruction du chevet des années 1320-1340.
Architecture
Architecture, ravagé par la guerre de Cent Ans, le couvent se releva de ses ruines et ne fut désaffecté qu’à la Révolution.
Les habitants
d'Aymeric d'Hébrard "
Divers
Couvent-prieuré d'Espagnac
Liens