Retour au menu
Informations
Code Département
Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
ECOT la COMBE, fief dépendant du comté de Reynel, la seigneurie, occupait un point stratégique, Simon de Mailly, chevalier, chambellan du Roi aurait reçu la terre d’Écot de son mariage avec Henriette de Saint-Seine, dite « dame de Clinchamp et d’Écot » autour de 1490. Africain de Mailly dit d’Écot (baron d’Écot de 1509 à 1560) accumule les charges au cours d’une longue existence : « capitaine de Nogent le Roi,La seigneurie passe à une famille champenoise : les de l’hoste (ou hostel). François de l’Hostel, seigneur d’Ecot (1622-1667), baron de Semoutiers obtient l’érection de la terre d’Écot en marquisat avant 1655, ce dernier réside à Paris rue du Temple, paroisse Saint-Nicolas des Champs. Le château est embelli notamment d'une porterie et les dépendances sont reconstruites formant la basse-cour. Camille Antoine de Capichussi, marquis de Bologne et de Bonnecourt, baron d’Ecot, capitaine au régiment de Toulouse cavalerie hérite d’Écot en 1735 de sa tante Elizabeth. Son fils, « haut et puissant seigneur Charles Camille de Capichussi de Bologne, marquis de Bonnecourt et d’Écot, seigneur d’Andilli, Choiseul, Choinou, Maracq et autres lieux, Capitaine des carabiniers chevalier de Saint Louis. Cités parmi les premiers maîtres de forge du Premier Empire et première fortune du département sous la Restauration, les frères Michel entreprennent d'importants travaux au château. Sans héritier, les Michel font donation du domaine en 1839 aux descendants des comtes de Foudras : Charlotte Lallemant qui épouse Louis François de Beurges, comte de Beurges en 1816. Un jardin à l'anglaise est dessiné entre 1807 et 1832 en remplacement du grand parterre à la française coté Est. Henri Charles Louis de Beurges, comte de Beurges, député de la Haute-Marne, meurt sans héritier à Écot en 1912, le domaine est alors vendu en 1968 à monsieur Hubert Abt.
Architecture
ECOT la COMBE, La forteresse construite au XIVe et XVe siècles subsiste dans le plan général malgré les transformations de l’époque classique : seule la façade nord-Est est une reconstruction à neuf amorcée en 1796 sur le niveau inférieur d’une courtine médiévale et les trois ailes actuelles du château correspondent au plan en trapèze de l'origine. Le castrum ou castellum du XIIIe siècle, (attesté dans la liste des forteresses dites « jurables et rendables » au profit du comte de Champagne) ne nous est pas connu, seule la chapelle pourrait en avoir été un vestige jusqu’à sa destruction à la fin du XVIIIe siècle. Le corps de logis de l'aile Nord est encadré par deux tours rondes du XIVe siècle d’un peu plus de 8 m de diamètre, avec des murs de 2,10 mètres d’épaisseur au niveau inférieur. La tour « Saint Jacques » (en raison de la coquille sculptée qui orne le linteau d’une fenêtre) forme l’angle Est de la forteresse, elle présente aussi une bretèche au 2e étage et a été percée de trois hautes fenêtres à traverse (ou demi croisées) aux linteaux en accolade. La courtine Ouest (murs de 1,50 m d’épaisseur) est percée de trois archères basses encore visibles, datée sans doute de la fin du XIVe siècle, Une tour carrée de défense plus modeste est accolée à la courtine sud. Une petite archère est encore visible au premier niveau tandis qu'une batterie au premier étage est équipée de deux canonnières rectangulaires. Une imposante échauguette à encorbellement couverte de plomb protège l'angle Sud-Ouest de la forteresse, de petites fenêtres cintrées ont remplacé à l’époque moderne les arquebusières du XVIe siècle lorsque l'oratoire de la chambre basse est créé, est percée de trois archères basses encore visibles, datée sans doute de la fin du XIVe siècle, Le château d'Ecot-la-Combe, est inscrit aux M.H. depuis 1994.
Les habitants
Famille de François de l’Hostel et Camille Antoine de Capichussi "
Divers
GPS : 48° 12' 32,25" Nord, 5° 22" 58,83" Est
Liens