Retour au menu
Informations
Code Département
Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
DURY La première mention du domaine, est citée lors du contrat de mariage du 16/11/1563, unissant Adrien Ier Picquet, Ecuyer, Seigneur de Dourier et Françoise Scourion. La propriété comprend une maison « d’une certaine importance » avec une maison de concierge, donnée en dot à la future épousée. Pendant presque 300 ans, une branche de la Famille Picquet de Dourier a possédé le Chateau de Dury, étant un bien concédé par un seigneur (ici, le chapitre cathédrale) contre le paiement perpétuel d’une redevance appelée cens. Il semble que les chanoines du chapitre furent les seigneurs jusqu’à la Révolution, mais une autre source nous affirme qu’en 1666, « Colbert confirme la seigneurie à Adrien Picquet de Dourrier ». Un premier Château (Maison seigneuriale) en 1685, dont la construction est due à Adrien III, a démarré plus d’un siècle plus tard, vers 1685 et n’était qu’une maison de campagne. Ce premier château, était en brique et pierre, typique des constructions du XVIIème siècle. C’est à cette époque que l’entrée de la propriété est modifiée. Une demande a été faite auprès du chapitre pour transporter l’ancienne entrée, située au carrefour de la Route nationale et de la rue Grimaux, celle-ci ne se trouvant pas dans l’axe de la cour d’honneur. Elle sera désormais tournée vers le centre du village et l’église. Chaque génération de Picquet de Dourier va enrichir la bâtisse et le domaine. Pratiquement à chacun des décès, un inventaire est notifié, permettant d’avoir une idée des biens de la famille. En 1873, le dernier des Picquet de Dourier, Adrien Charles, s’éteint ; la propriété est vendue à Monsieur Ferdinand Garçon dont le fils Fernand est maire de Dury en 1878 et le reste jusqu’en 1895. La propriété est vendue en 1911 à Abel Duvette, banquier amiénois. Une des deux filles de Monsieur Duvette et de son épouse la Comtesse de Faverney s’unit à Monsieur Seydoux dont elle aura trois fils, possesseurs des biens jusqu’à l’été 2014.
Architecture
DURY “Un haut-lieu historique” Siège de hauts faits historiques, entre le 30 octobre 1915 et le 3 septembre 1916, pour la préparation et le déroulement de la Bataille de la Somme, le château abrite épisodiquement le général Ferdinand Foch et son aide de camp Maxime Weygand. Ils y reviendront quelques jours en 1918 au moment de l’organisation du « Commandement unique ». Ils sont logés au château et travaillent dans une villa sur la Route nationale. Le château a vécu et survécu au rythme de l’histoire. Il est endommagé lors des 3 conflits : 1870, 1914/1918 et 1939/1945. Il est pillé et brûlé. Il brûle d’abord en 1919, non pas des suites de la guerre mais à cause d’un incendie déclenché par un feu de cheminée. Le château est terminé depuis 5 ans quand la Maréchale Foch et le général Weygand posent la plaque commémorant le séjour de Foch à Dury. Elle sera remplacée par une plaque nouvelle en 1966. En juin 1940, le château est de nouveau en ruine cette fois-ci à cause des combats violents qui se sont déroulés dans la commune. Il est reconstruit sur le modèle du précédent entre 1952 et 1958. Par deux fois, Abel Duvette relève les ruines de son château. “Un rajeunissement du Château” Nouveau changement de propriétaires durant l’été 2014. Le nouvel occupant du château, Monsieur Ladislas De Simencourt n’est pas étranger à la famille Duvette, son arrière-grand-mère paternelle, Jeannine, née Duvette, était la sœur de Monsieur Abel Duvette. Elle a épousé, en 1907, le Baron Louis Cotteau de Simencourt. D’importants travaux de restauration ont rendu sa splendeur au château de Dury.
Les habitants
Famille Picquet de Dourier"
Divers
Dury GPS : 49° 50' 46" Nord, 2° 16' 14" Est
Liens