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Informations
Code Département
Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
DUR-ECU, le manoir de Dur-Écu a été reconstruit au XVIe siècle sur des bases plus anciennes. Endommagé en 1944, il fut restauré par trois générations de propriétaires. Jean Heuzé, noble d'ancienneté, était, en 1595, sieur de Gréville, Urville et en possession du manoir de Dur-Écu. À la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle, Thomas Lesdos, avocat en la Vicomté de Valognes et bailli de la Haute Justice de l'abbaye du Vœu, partisan du roi Henri IV, se qualifie sieur de Dur-Écu. C'est lui qui œuvra à ce que la ville de Cherbourg demeure dans l'obédience royale. Il mourut en 1632. Louis II de Grimouville s'intitule ensuite seigneur de Dur-Écu, mais célibataire à sa mort en 1685, le manoir fait retour aux Lesdos qui vendent Dur-Écu en 1708 à Jean-Hervé Mangon qui le revend en 1783 à Pierre Lesourd, directeur des aides à Valognes. Ensuite ce sont les Folliot d'Urville qui possèderont Dur-Écu jusqu'à la Révolution. En 1808, le manoir est la possession de Jean-Louis Le Moigne. Lors de la Seconde Guerre mondiale, début juin 1944, le manoir est gravement endommagé à la suite de bombardements visant une station d'écoute allemande installée à proximité. Après la guerre Marie-Hélène René-Bazin avec son fils le restaurera. C'est Jean René-Bazin qui « invente » le donjon, s'inspirant de celui de Vauville, dessinant une tour plus large que la tour initiale où deux personnes ne pouvaient se croiser. Les travaux durèrent 50 ans et il est encore aujourd'hui la propriété de la famille René-Bazin.
Architecture
DUR-ECU. est inscrit partiellement aux M.H. pour ses façades, sa toiture et son pigeonnier, depuis 30/12/1982. C'est un site classé depuis le 19/01/96, privé, fermé au Public. Il y a aussi sur la commune à découvrir : le château de Beaumont (1597, en partie détruit en 1944, restauré depuis), le Manoir de la Madeleine (fin XVIe), IMH), le Manoir de la Grand'Cour au hameau Gardin, avec son escalier intérieur de style Louis XIII et le château de Branville du XVIIe et XIXe siècle. Le site de Dur-Écu a été très anciennement occupé. II est à présumer qu'une station romaine y existait déjà, car au début du XIXe siècle on y découvrit une meule romaine et des briques provenant d'un foyer de la même époque. De même, deux colonnes romaines, en réemploi, ont servi de soutien à l'entablement de la cheminée monumentale de la cuisine. Cet entablement portait jadis des armoiries qui ont été bûchées à la Révolution. La haute tour du donjon est flanqué d'une mince tourelle d'escalier se terminant par un toit en poivrière qui domine le dernier étage à l'air libre du donjon couronné à son faîte par une rangée complète de mâchicoulis. L'ensemble pourrait dater du XVIe et avoir été repercé de fenêtres longues au début du XVIIe siècle, à trois niveaux. Le logis assez étroit s'insère entre deux tours d'angles rondes couverte en poivrière et comporte un rez-de-chaussée surélevé percé de fenêtres à meneaux et un seul étage. L'ensemble a conservé un caractère défensif évident dû à l'époque des guerres de Religion ou, plus encore, à la crainte d'un retour offensif et toujours possible des Anglais. À l'intérieur, on peut voir dans la grande salle une cheminée monumentale.
Les habitants
Famille de Mme Bazin et Louis II de Grimouville "
Divers
Château à Urville château de Dur-Ecu grav 3-4-5 Brainville grav 1-2 Gps 49° 40' 36" N, 1° 45' 22" Ouest
Liens