Retour au menu
Informations
Code Département
Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
CRASVILLE Jehan de Sainte-Beuve est seigneur de Crasville ; puis ses deux fils Robert (+1415) et Laurent (1370/1415) de Sainte-Beuve, tous deux tués à la bataille d’Azincourt sous la bannière du roi de France Charles VI dit Le Fol (1368/1422). La terre est confisquée par le vainqueur, le roi d’Angleterre Henri V (1386/1422), qui la remet à un chevalier anglais, Roger Penys. Après l’expulsion des Anglais, en 1464, la terre est rendue aux descendants de la Famille de Sainte-Beuve. Dès les premières années du XVIe siècle, la seigneurie passe à la Famille de Rocquigny qui la conserve jusqu’en 1876 : Jean de Rocquigny, né en 1501, époux de Robinette Le Charron ; Jean de Rocquigny né en 1519 époux de Guillemette Mignot ; Claude de Rocquigny né en 1535, écuyer, époux de Ma???????rguerite Le Roux ; Jacques de Montfort Louis Roquigny (1558/1610) décédé à Crasville, époux d'Isabeau Le Carpentier ; Charles de Rocquigny (1610/1670), époux de Suzanne de Limoges et Anne Jubert ; Emery de Rocquigny (1634/1708) décédé à Crasville, époux de Françoise Marie d'Auber de Daubeuf ; François Charles de Rocquigny (1670/1748) décédé à Crasville, époux de Anne Cécile Le Seigneur ; Louis Emery de Rocquigny né en 1688 à Crasville, François Emery Louis né en 1701 à Crasville. Le château a été construit dans les premières années du XVIIe siècle par Jean de Rocquigny. Le colombier est daté de la fin du XVIe siècle. Deux pavillons construits à la même époque. La terre de Crasville est achetée aux héritiers de la Famille en 1876 par le vicomte Louis Philogène de Montfort (1840/1911), époux de Marie-Alice-Bathilde de Martel de Janville, sénateur de la Seine Inférieure et maire de Crasville où il décède en son château. Éléments protégés MH : les façades et les toitures du château (à l'exclusion de l'aile du XIXe siècle); des deux pavillons d'entrée et du colombier : inscription par arrêté du 30 mars 1978. Aujourd'hui propriété de la vicomtesse de Montfort.
Architecture
CRASVILLE La partie la plus large de l’enceinte constitue la basse cour. Telle qu’elle est conservée, la motte de Crasville constitue une intéressante réserve archéologique. Le logis, ainsi que deux pavillons, sont reconstruits un peu plus à l’Est par Jacques de Roquigny. Une inscription au-dessus du linteau de la porte mentionne la date de 1602 comme les pavillons d’entrée, le logis, abrité par une haute toiture d’ardoise, est édifié sur un soubassement de grès. La disposition est semblable sur les deux façades : un avant-corps central (escalier) en légère saillie, couronné par un fronton curviligne avec oculus sur le jardin, de tracé triangulaire coupé par une grande lucarne sur la cour ; de part et d’autre, une travée de grandes fenêtres surmontée, du côté de la cour, d’une importante lucarne a grand tympan triangulaire et petite ouverture en plein cintre. Les fenêtres intercalées entres ces travées et l’avant-corps central sont de facture beaucoup plus simple et doivent résulter de modifications ultérieures. Les deux façades diffèrent cependant à leurs extrémités. Sur la cour d’honneur, le corps de logis est flanqué, de chaque côté en avancée, d’un pavillon de plan carré à toiture en hache. Par contre, sur le jardin, d’élégantes tourelles latérales cylindriques, coiffées en poivrière très élancées, reposent en encorbellement sur un haut soubassement de plan carré. Les deux tourelles portent à leur base un bandeau en dents d’engrenage. Au-dessous de la corniche, un troisième bandeau s’inscrit tout au long des différentes façades du château : quatre rangées de briques de profil semi-elliptique, placées en opposition deux à deux, y dessinent deux chaînes superposées. Les façades et les toitures du château, à l'exclusion de l'aile du XIXe siècle, les deux pavillons d'entrée et le colombier sont inscrits aux M.H. en 1978.
Les habitants
Famille de Rocquigny "
Divers
Crasville grav 1-2-3
Liens