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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire	Quatre châteaux à Crach; Kerantré, Kergurionne; Plessis-Kaer et Rosnarho KERANTRE, il fut construit à la fin du XVIIIe siècle en remplacement d'un manoir antérieur détruit par un incendie en 1788. Le lieu servit d'asile aux émigrés évadés à la suite de l'affaire de Quiberon en 1795. La chapelle domestique fut dédiée à Sainte-Anne. Aux Gouvello depuis 1620, le château passa, par mariage, en 1871, à la famille d'Aboville, qui en est toujours propriétaire. Le grand édifice rectangulaire percé de fenêtres à meneaux, s'ouvre par une porte monumentale perchée sur un perron à balustres et enserrée dans un trumeau de pierre que prolonge un fronton triangulaire posé sur le toit. PLESSIS-KAER, le mot Kaër serait un condensé de Keraêr ou Maison du Serpent. La famille de Kaër exista du milieu du XIIIe à la fin du XVIe siècle. Elle possédait alors la principale seigneurie de Crach, celle du Plessis. Le château a été construit au XVe siècle par François de Malestroit, puis restauré au XVIe siècle, ensuite agrandi au XVIIIe siècle et modifié au XIXe siècle. En 1533, le roi Henri II érige le fief en baronnie qui s'étendra en 1784 sur 14 paroisses. Pendant la Révolution, le Plessis-Kaër est vendu comme bien national à François Josse, qui le cède, en l'an XI, à M. Cauzique. La tourelle d'escalier s'ouvre par une porte à deux vantaux logée dans une baie circulaire. Elle se compose de quatre panneaux à serviette en bas et quatre autres au-dessus en bois sculpté, séparés par des colonnettes. Les deux panneaux supérieurs du centre représentent chacun un médaillon contenant un profil masculin et féminin, agrémentant une végétation sortant d'un vase, les panneaux du côté s'ornent d'une décoration florale. Propriété de la famille Jacquemin.
Architecture	KERGURIONNE, l'ancien château, édifice du XVIe siècle, est détruit par un incendie vers 1820 ; ses vestiges se situent dans le parc, au sud de la nouvelle construction et de ses dépendances. Le domaine passe au XIXe siècle à la famille Martin; en 1861, Alphonse Martin crée les 1ers établissements ostréicoles de Crac'h. La construction d'un nouvel édifice s'échelonne entre 1840 et 1870 et remploie de nombreux éléments provenant de l'ancien édifice, tels les lucarnes, les escaliers, ou encore des boiseries (grand salon). Chapelle de la fin du XIXe avec porte en accolade. Edifice de plan massé, présentant deux légers avant-corps saillant en façade, selon une disposition en H. Une tour polygonale accostée d'une tourelle circulaire occupe l'une des façades latérales. La maçonnerie est enduite avec encadrements de baies, chaînes d'angles, bandeaux en pierre de taille de granite ; les couvertures sont en ardoises. ROSNARHO, le nom de cette ancienne seigneurie a varié au cours des siècles: Rosnareu, Roc'h Nareu, Roc'h Naro, Ros Nerho. Elle appartint aux familles Rosnarho, puis par alliance, aux La Haye. Aux XVIe et XVIIe siècles, elle était aux Chohan, puis aux La Bourdonnaye. Plusieurs propriétaires se succèdent au XIXe siècle, dont l'amiral Bénard et la famille Faure. L'ancien château du lieu devait être important. En 1834 le chevalier de Fréminville indique l'existence de ses ruines: "quelques pans de murs, et deux ou trois tourelles à demi-écroulées". On retrouve alors la devise des Chohan sur le mur de la ferme et sur la fontaine voisine, un écusson de la même famille (un cerf passant). La chapelle en ruine porte cet écusson. La demeure actuelle a été édifiée vers 1830 et la propriété de M. Guy Jomier.
Les habitants	Kérentré; famille d'Aboville Plessis -Kaer; famille de Kaër Kergurionne; famille Martin Rosnarho; famille Rosnarho "
Divers	à Crach; Kerantré grav 1 gps 47° 37' 46" nord, 2° 57' 52" ouest, Kergurione grav 2-3-4 gps 47° 36' 25" nord, 3° 01' 32" ouest; Plessis-Kaer grav 5-6 gps 47° 38' 41" nord, 2° 58' 33" ouest et Rosnarho grav-7 gps 47° 37' 56" nord, 2° 58' 34" ouest
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