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Informations
Code Département
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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
COURBOYER, la seigneurie de Courboyer relevait directement de la châtellerie de Bellême car le seigneur était tenu à la garde et à la défense d'une tour du côté du faubourg Saint-Pierre. En 1365 jehan de Corbehier, écuyer, était en possession de la seigneurie. Parmi les descendants de Guyot de Raygnel et une demoiselle Catherine de Courbehier sa Soeur, de Marie de Cintray, figure Marie de Courboyer, née sous François 1er, mariée quatre fois, décédée en 1594. De nombreux fiefs constituaient les dépendances de Courboyer. Non seulement le chapelain mais aussi le curé de Nocé étaient à la présentation du seigneur de Courboyer qui possédait le droit de haute, moyenne et basse justice. La guerre de Cent Ans, dont les opérations militaires se terminèrent dans le Perche en 1449, avait décimé la plus grande partie de la noblesse locale et complètement anéanti les châteaux et les demeures seigneuriales. Lorsque Pierre de Fontenay seigneur de la Reynière fait l'acquisition de Courboyer entre 1594 et 1600, il était déjà un homme puissant, issu d'une grande lignée, possédant terres et seigneurie. Son fils vend le domaine en 1723 à Pierre de Barville frère du seigneur de Nocé par René de Piliers, fils de marie de Fontenay. Marguerite de Barville épouse de François de Mésenge seigneur de la Grossinière, conserveront le domaine lors de la Révolution, les descendants les Romanet de Beaume qui s'en défont en 1878, connaîtra plusieurs propriétaire dont un vandale qui démolira en 1947 la chapelle de 1500 restauré par monsieur Aymar de Grolée-Virville, propriété depuis 2000, du parc est siège de la maison du parc naturel régional du Perche.
Architecture
COURBOYER, est bâti au XVe siècle le manoir à l'emplacement d'un manoir plus ancien ou d'une maison forte qui devait porter ce nom. Le manoir de Courboyer se présente sous la forme d'un haut logis de plan rectangulaire avec dans chacun de ses angles des échauguettes. Sur sa façade principale est engagée une tourelle octogonale, coiffée en poivrière, avec à son sommet une échauguette, et sur la façade arrière d'une grosse tour ronde. Autant la façade arrière est restée rude et toute militaire, quoique la bretèche ne fut qu'un lieu d'aisance, autant la façade principale, à l'est, se présente d'une manière agréable avec un percement régulier ; une fenêtre à chacun des trois niveaux éclaire une grande salle de chaque côté de la tour d'escalier, de plan octogonal. La plupart des baies ont conservé leur mouluration et ont retrouvé dernièrement leurs croisées de pierre. Une belle porte gothique s'ouvre au pied de la tour d'escalier, au nord. Toute la grâce de Courboyer tient à ses toits de vieilles tuiles avec ses échauguettes aux quatre angles portées par des mâchicoulis, avec sa petite tourelle qui accoste la tour d'escalier, avec ses hauts pignons dont les rampants s'ornent de rostres sculptés.
Les habitants
Pierre de Fontenay "
Divers
Courboyer gps 48° 23' 48" Nord, 0° 40' 13" Est
Liens