Retour au menu
Informations
Code Département
Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
Deux châteaux dans cet article Champrosay et Villiers. CHAMPROSAY Le domaine dépendait au XVIIe siècle de la seigneurie de Soisy-sur-Seine : le terrier de 1644 mentionne une maison en forme de pavillon couverte d'ardoise appelée le Pont-Chardon. Le château a été reconstruit dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Précédé d'une cour ouvrant sur la Grande-rue de Champrosay, il était entouré d'un grand clos fermé de murs. Au début du XIXe siècle ses terres s'étendaient jusqu'à la Seine (27 ha environ, dont 7 plantés de vignes). Une description de ce domaine est donnée en 1812 dans le procès-verbal de la vente à l'audience des saisie immobilières du tribunal de Corbeil, en faveur de Pierre d'Aubusson, marquis de La Feuillade. Le château a été restauré en 1987 et divisé en appartements. La même année, le domaine du Bois-Chardon a été acquis par l'Agence des espaces verts de la région Ile-de-France. En 1812, le château consiste en un corps de logis entre cour et jardin, couvert en ardoises et tuiles. La cour, avec entrée sur la route par une grille de fer, est limitée au fond et à gauche par des bâtiments servant de logement au jardinier ; elle communique par un grand passage à la basse-cour située derrière ce logement, contenant diverses dépendances agricoles, à l'arrière desquelles figure un grand clos de 12 ha environ entouré de murs. Dans les potagers se trouvent deux pavillons, couverts l'un d'ardoises et l'autre de chaume.
Architecture
CHAMPROSAY, en 1849 ce terrain est prolongé par une pièce de terre et pré dans laquelle coule une source appelée fontaine du Trésor, qui alimente un lavoir enclos d'un mur. D'autres pièces de terres et de vignes complètent l'ensemble, ainsi qu'une allée de tilleuls accotant le château. Le château est couvert d'un toit à longs pans brisés ; un escalier en fer à cheval donne accès au rez-de-chaussée sur la façade principale. Une chapelle a été aménagée au XIXe siècle dans une partie des communs couverts de toits à longs pans. VILLIERS, à Draveil le fief de Villiers, qui appartient à l'abbaye de Saint-Victor de Paris depuis le milieu du XIIe siècle, relève ensuite du fief de Marcenoux jusqu'en 1732, date du rattachement de celui-ci au parc du château seigneurial de Draveil après son acquisition par le fermier général Marin de La Haye. En 1782 un château est élevé sur l'emplacement d'un édifice plus ancien détruit par un incendie. De la première demeure subsistent deux pavillons d'entrée, d'époque Henri IV, mais remaniés au XVIIIe siècle lors de la construction du corps principal. Les ailes latérales plus basses qui relient le corps principal à ces pavillons ont été rajoutées vers 1789. L'allée des Tilleuls qui conduit au château a été plantée sous le règne de Louis XIV. Le parc, qui compte six hectares au XVIIIe siècle, est réaménagé "à l'anglaise" au début du XIXe siècle par le botaniste André Thouin qui créée une grande prairie bordée d'un front boisé, puis réaménagé en 1900 par Edouard André. Le domaine devient en 1954 la propriété de la société centrale immobilière de la caisse des dépôts et consignations qui y établit un ensemble de 700 logements répartis entre des pavillons de 2 ou 4 logements et des immeubles de 2 et 3 étages. En 1987 il est racheté par la commune.
Les habitants
Famille de Pierre d'Aubusson Villiers général Marin de La Haye"
Divers
Deux châteaux dans cet article Champrosay et Villiers
Liens