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Informations
Code Département
Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
La ville possède quelques hôtels particuliers du XVIe et XVIIe siècles, dont l'hôtel de Nayrac, datant de la Renaissance dit de Oulès. L'hôtel de VIVIES a été construit par monseigneur de Rozel, avocat à la chambre de l'Édit. Ce premier élément affiche le rang du propriétaire. Il est surmonté par un panneau sculpté qui portait les armes de la famille. En entrant, le visiteur était accueilli par une croisée centrale ouvrant sur un balcon à balustre. La porte d'entrée de l'hôtel, décalée dans l'angle à gauche, est précédée par un perron : la cour se devait de ménager la plus grande disponibilité aux cavaliers et véhicules hippomobiles. L'escalier, noyau de l'édifice. Hôtel de PONCET Bâti au XVIIe siècle, cet hôtel a appartenu au grand-père maternel du maréchal Jean-Louis de Ligonnier. Né à Castres en 1680, ce dernier s'expatrie en 1697 à la suite de la révocation de l'édit de Nantes en 1685. Il mène toute sa carrière dans l'armée anglaise et termine feld-maréchal. Il meurt en 1770, comblé d'honneurs, aux côtés des rois et hommes célèbres d'Angleterre. Hôtel Jean LEROY, l'emblème du pouvoir Lorsque Castres devint le siège de la Chambre de l'Édit en 1595, elle attira de nombreuses personnalités nommées par le Roi ou représentant tel parti. Leur autorité se devait d'être incontestée et leur demeure devait être représentative de ce pouvoir. Cette inscription latine, au-dessus de la porte d'entrée de l'hôtel Jean Leroy, a deux traductions possibles. L'une édifiante : «Le ciel et non la terre». L'autre, plus libertine, au sens du XVIIe siècle « Pas seulement le ciel». Hôtel Jean OULES dit de Nayrac Sous Henri IV, l'installation du Tribunal de la Chambre de l'Édit et l'arrivée de nombreux magistrats ainsi que le développement économique de cette époque permirent la construction de quelques-uns des édifices majeurs de la ville. L'hôtel Oulès C'est le sieur Oulès, déjà propriétaire d'une très belle maison à l'angle des rues Sabaterie et Camille-Rabaud, qui décida d'acquérir trois lots mitoyens de maisons qui s'élevaient sur la rue droite de Frédéric-Thomas vers 1635.
Architecture
Hôtel Jean Oulès dit de Nayrac Sous Henri IV, l'installation du Tribunal de la Chambre de l'Édit, Le dessin, les proportions et l'emplacement des baies à croisillons de la porte d'honneur et la tourelle à encorbellement rythment harmonieusement la façade des trois ailes. Les percements sont encadrés de pierre et de tableaux en brique apparente. L'oculus du portail est utilisé comme point de fuite est donc traité suivant un style très dépouillé, plus issu de l'influence de l'architecture Louis XIII, dans l'esprit de l'architecture toulousaine en alliant très largement brique et pierre. La partie sud constituait l’aile des appartements avec une cour intérieure et un puits alors que dans la partie nord se trouvait la boutique. VIVIES La construction classique de l'hôtel s'ordonne autour de la cour d'entrée ouverte sur la rue par un grand portail. Un très bel escalier droit dessert tous les étages et se retrouve au centre de l'édifice. Chaque porte est finement soulignée par des moulures discrètes. Cette cage d'escalier est une véritable tour carrée sur laquelle viennent se harper perpendiculairement les ailes. Ce principe a permis qu'une loggia soit aménagée dans le dernier étage, elle fut remaniée ultérieurement mais a gardé sa précieuse balustrade à galerie ouverte. Un escalier aménagé dans un angle. Une tourelle à encorbellement, traitée en briques dans le style de la Renaissance dit Toulousaine, protège le petit escalier et donne à la façade du midi une allure particulière. Les façades sont ajourées de baies à croisillons dont les pilastres latéraux sont terminés par un chapiteau. Hôtel Leroy, édifié au début du XVIIe siècle, cet hôtel frappe par sa tourelle d'angle en encorbellement et à cul-de-lampe fait en briques, et dont les fenêtres à meneaux ont un encadrement en pierre. Cet appareillage de briques et pierres montre à la fois l'inspiration de l'architecture toulousaine et du XVIIe siècle. Une devise à double sens L'hôtel conserve sur la rue une porte à fronton à rouleaux encadrant une devise caractéristique de cette période.
Les habitants
Viviès; Monseigneur de Rozel Poncet;maréchal Jean-Louis de Ligonnier Leroy; Jean Leroy Oulés;Jean Oulés "
Divers
Divers châteaux-Hôtels dans Castres
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