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Informations
Code Département
Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
BUDOS, on doit le château à Raymond Guilhem de Budos, neveu du Pape Clément V. Largement pourvu par son oncle, il le transmet dès 1306, au sénéchal de Gascogne . Le chevalier de Budos, neveu, de Clément V, souverain pontife, nous a supplié de lui permettre de créneler sa maison de Budos, de l'entourer de murs, tours, fossés et enfin de la fortifier. En 1422-23, le roi d'Angleterre prend possession du château et en charge Pons, seigneur de Castillon. Vers 1433, Henri VI concède au duc de Gloucester les terres et le château. En 1446-47, Budos est donné à Gaston IV de Foix-Béarn, comte de Foix, par suite du décès du comte de Gloucester. Après la conquête de la Guyenne, la famille de Budos qui avait suivi la cause de la France, rentre en possession de ses seigneuries de Guyenne. Acheté aux Budos par Raymond de La Roque en 1571, le château subit un sévère assaut en 1652, pendant les guerres de la Fronde. Lasserre saccage, pille et en brûle les archives. La seigneurie de Budos est restée dans la famille de La Roque jusqu’à la Révolution, qui faillit l'anéantir, puisque, vendu comme bien national, il servit de carrière pour bâtir des digues sur le Ciron. En 1841, la commission des M.H. de la Gironde en est avertie par Léo Drouyn. En 1860 il devienne propriété de Léon de Brivazac, fils de Delphine Catherine de La Roque de Budos (née au château en 1789). Cinq descendants (Savary de Beauregard) l'ont confié à l'association Adichats qui y rassemble des jeunes pour mettre en valeur et sauvegarder ce qui peut l'être.Le château a été inscrit en tant que M.H.en 1988
Architecture
BUDOS le château est de plan rectangulaire (46 m x 56 m) : un vaste logis en U autour de la cour est protégé par une haute muraille cantonnée de tours aux angles, circulaires pour trois d’entre elles et une de forme octogonale. Cette dernière servait de pigeonnier. Elles mesurent 20 m de haut sur trois étages et ont un diamètre de 7,50 m sauf la tour octogonale, qui est de 3,50 m. Sur les tours, on voit la présence d’archères à croix pâtée utilisées pour les tirs à l’arbalète. Au milieu de la croix apparaît un orifice circulaire, pour permettre le tir des armes à feu. L’entrée est pratiquée sous une haute tour carrée dotée d’une herse et précédée autrefois d’un pont levis enjambant des fossés. Ces derniers avaient une vingtaine de mètres de large sur une dizaine de mètres de profondeur et étaient remplis d’eau en provenance de la source de Budos. Sur chaque face, une tour carrée non saillante domine courtines et logis. Les murs de la courtine nord-est semblent avoir été surhaussés à plusieurs reprises. Les créneaux du premier chemin de ronde avaient été comblés. Des latrines apparaissent sur les murs arrière et intérieurs. La chapelle se trouvait à droite de l’entrée accessible de la cour.La prison occupait la tour nord et avait vue sur les fossés. Il y avait aussi un puits dans la cour intérieure. Il n’y avait pas d’oubliettes mais des pièces enterrées servant à la conservation des denrées alimentaires ou bien des pièces de stockage des poudres et autres armes de défense.
Les habitants
Raymond Guilhem de Budos, "
Divers
Vestiges du château de Budos
Liens